samedi 23 août 2008

Entrevue avec le Comte

Nous avons pu rencontrer à son Palais des Gouverneurs de Chiron, son Excellence, le comte Philibert Carnavon de Sancé. Il nous donne son opinion sur différents sujets.

Allancia News dit :
Bonsoir votre Excellence. Est-ce que vous avez quelques minutes pour nous ?
Son Excellence, le comte Philibert Carnavon de Sancé, gouverneur de Chiron dit :
Oui

Allancia News dit :
Monsieur le Comte, félicitation pour anoblissement, est-ce que cela fut une surprise pour vous, d'être anobli?
Son Excellence, le comte Philibert Carnavon de Sancé, gouverneur de Chiron dit :
Oui, absolument. Je ne pensais pas qu'un jour, on penserait à m'accorder un titre que j'ai toujours refusé.

Allancia News dit :
Pourquoi avoir accepté cette fois-ci ?
Son Excellence, le comte Philibert Carnavon de Sancé, gouverneur de Chiron dit :
Ma femme me reprochait tout le temps. Vous savez, elle ne peut rien afficher face à la noblesse chironnaise, malgré le fait que je sois l'un des plus importants chironnais. Et puis l'âge venant on finit par assouplir ses convictions

Allancia News dit :
Oui, il est vraiment, que vous êtes l'homme le plus important de l'Empire, en étant P.D.G. de la plus grande entreprise edoranaise. Vous avez adopté un décret qui a banni la Ligue. Pourquoi avez-vous pris cette décision ?
Son Excellence, le comte Philibert Carnavon de Sancé, gouverneur de Chiron dit :
La ligue s'est comportée effroyablement durant la dictature du commandeur. Il n'y aurait eu que la collaboration, j'aurais simplement demandé la mise à pied du Marquis, mais il y a eu des crimes. La lige tel qu'elle a pu exister devait cesser. Elle sera remaniée, mais ne disparaîtra pas, car elle fait partie intégrante du Chiron

Allancia News dit :
Allez-vous faire renaître la garde nationale chironaise ?
Son Excellence, le comte Philibert Carnavon de Sancé, gouverneur de Chiron dit :
La garde nationale n'a jamais cessé d'exister que je sache.

Allancia News dit :
Allez-vous prendre des mesures économiques et sociales pour la Chiron ? Pensez-vous inviter le Régent à visiter son peuple, qui s'est battu pour lui ?
Son Excellence, le comte Philibert Carnavon de Sancé, gouverneur de Chiron dit :
Pour l'instant, nous réfléchissons aux mesures à prendre. Je ne peux vous en dire plus pour le moment, tout simplement, car je n'en ai aucune idée. Bien entendu nous inviterons le régent.

Allancia News dit :
Votre excellence. La ville de Confolens vit actuellement une période de festivité, jamais vue, depuis l'annonce du mariage de votre fille cadette avec le général Dutronc ? Vous en pensez quoi de ce mariage, mais aussi de la joie de la population ?
Son Excellence, le comte Philibert Carnavon de Sancé, gouverneur de Chiron dit :
Je ne suis pas sorti. Je ne sais rien de la joie de la population. Chez les Carnavon, on ne se marie qu'une fois. Mon grand-père n'aurait pas aimé cette union. Surtout pour une dame. Mais je suppose que les temps changent.

Allancia News dit :
D'accord, nous vous laissons le mot de la fin.
Son Excellence, le comte Philibert Carnavon de Sancé, gouverneur de Chiron dit :
J'espère que ma fille sera heureuse et que notre régent fera d'Edoran la puissance qu'elle fut avant le Commandeur.

Allancia News dit :
Merci beaucoup et toutes nos félicitations
Son Excellence, le comte Philibert Carnavon de Sancé, gouverneur de Chiron dit :
Ce fut un plaisir et merci.

jeudi 21 août 2008

LIBERTE

Elle nous a été rendue : compte rendu de la journée du 17 août 1908

Ce beau dimanche de l'été Edoranais, 17 août promettant d'être magnifique. Des crieurs dépêchés par le prince de Freshville avaient annoncés la bonne nouvelle. Un million d'Edoranais manifestaient sur la place et dans les avenues alentour, elles aussi noire de monde. Ils célébraient le retour de la liberté!!
La garde impériale, envoyée par le Commandeur Alfred-Auguste de Traceau pour réprimer le mouvement populaire, préféra se joindre aux joyeux contestataires plutôt que de tirer sur eux tandis que les officiers avaient tous et collectivement refusés de donner l'ordre à leurs sous-officiers de faire tirer sur la foule.
Les meneurs légitimistes mirent alors en branle l'immense cortège et l'on se dirigea dans la joie et la bonne humeur vers le Palais de la Réunification. Ce n'est que parvenus devant ses grilles que les manifestants s'arrêtèrent sur consigne de leurs meneurs, car il ne fallait pas saccager le magnifique palais impérial, pour scander des slogans tels que : "Vive Freshville, vive le Régent, vive l'Empereur !" ou "Vive l'Empire ! Longue vie aux Esse, aux Lachenaye et à Philibert Carnavon !".

A onze heures, le Prince de Freshville faisait une entrée triomphale dans la ville dont le peuple entier était désormais descendu dans les rues : plusieurs millions de citoyens étaient là, rassemblés sur les grands boulevards, qui acclamaient le Chancelier venu mettre fin à l'infâmie Alfred-Augustine !

A midi, on l'acclamait place de l'Entente, à la tête d'un détachement de Dragons Impériaux, et suivi des chasseurs noirs de Chiron et entouré des plus grands généraux du camp légitimiste : on y voyait les Castro-Pombals, le comte de Lachenaye, Philibert Carnavon et d'autres grands hommes qui avaient su inscrire leur nom dans l'histoire de la nation.

A treize heures, parvenu devant le Palais Impérial, il désigna un émissaire pour exiger la reddition immédiate et sans condition du Commandeur Alfred-Auguste. Celui-ci refusant, on fit défoncer les grilles du Palais, et les dragons impériaux se précipitèrent pour l'envahir.

A quatorze heures, le palais était entièrement sous contrôle, et le domaine impérial sécurisé. L'Empereur avait souri en apprenant la nouvelle de la victoire du prince de Freshville, du désormais à nouveau duc d'Esse, du Comte de Lachenaye, de Philibert Carnavon et plus globalement des troupes légitimistes. Alfred-Auguste, prisonnier, fût amené devant le prince dans la grande salle du Palais, et il y signa sa capitulation. Dernier honneur rendu à l'ennemi par Freshville que de le considérer comme un véritable dignitaire plutôt que comme un vulgaire hors-la loi. Un décret paru bientôt, signé de la main de l'Empereur et cosigné de celle du Régent, qui rétablissait la constitution et le prince de Freshville dans ses fonctions de Chancelier du Saint-Empire.

A quinze heures, on pouvait le dire, l'Empire légitime était de nouveau debout.

AUTEUR : le rédaction DATE : 21 Août 1908

Ligue est dissoute

Le gouverneur de Chiron, Philibert Carnavon, a adopté par décret, hier, la dissolution de la Ligue Patriotique Chironnaise. Cette milice qui avait été créée, avant la dictature du Commandeur.

La Ligue Patriotique Chironnaise a été dissoute, à la suite du renversement du régime à Allancia. Depuis la chute de Confolens, plusieurs membres de la Ligue avaient fui, soit en direction de nos voisins ou vers Allancia pour soutenir les dernières lignes de défense du Commandeur.

Le porte-parole du gouverneur nous a informés, que ce n’est pas seulement le soutien de la Ligue, qui est en cause, mais aussi ses crimes contre la population de Chiron. « Arrestations arbitraires d'opposants, exactions diverses, vols, assassinats d’au moins une dizaine personnes », ce sont les crimes commis par la Ligue. Les personnes impliquées seront soumises aux lois edoranaises, mais les innocents seront amnistiés, selon le porte-parole.

Les forces de l’ordre ont déjà réussi à arrêter un membre de la Ligue, qui a avoué sa participation à l’assassinat du docteur Destrebec de la ville de Biencourt. Selon les informations de la police, il aurait été assassiné en représailles d’une attaque contre la Ligue. Actuellement, on interroge le suspect.

Si vous avez des informations sur les crimes de la Ligue Patriotique Chironnaise ou sur le lieu de cachette de leurs membres.

lundi 18 août 2008

17 août = liberté

Aujourd'hui, le Commandeur est tombé. La Constitution a été rétablie, comme le chancelier.

L'Empereur a été libéré. Selon les informations, le coup aurait été préparé en Chiron. On raconte que l'Armée de l'Ouest a décidé de retourner les armes contre le gouvernement illégitime du Commandeur.

Nous vous tiendrons informé.

Entrevue avec le Chancelier

Le prince de Freshville est redevenu Chancelier avec la libéralisation de la capitale des mains, du Commandeur. Nous avons pu le rencontrer quelques minutes avant qu'il réalise une revue des troupes.

Allancia News dit :
Votre Excellence, bonjour
S.A. Alexandre-François de Freshville dit :
Bonjour.

Allancia News dit :
Êtes-vous heureux de votre victoire libératrice?
S.A. Alexandre-François de Freshville dit :
Cher Lebeau, j'aimerais vous dire que cette victoire n'est pas seulement ma victoire. C'est aussi la victoire de l'Empire. Celle de l'Empereur. Celle du Régent, et celle de tout un peuple. Celle d'une noblesse aussi, fortement mobilisée contre l'adversaire putschiste : le nouveau duc d'Esse, que je suis fier d'éduquer, et le comte de Loubert, le désormais Marquis de Lachenaye, et même Philibert Carnavon, maintenant Comte de Sancé. Tous ceux-ci ont participé, contribués à cette victoire. Il est certes vrai que j'ai eu l'honneur de diriger les troupes légitimistes, celles qui se sont battues pour le pouvoir authentique. Je l'ai fait en ma qualité de Chancelier du Saint-Empire, déjà à l'époque du putsch, mais également comme Maréchal d'Edoran, et prince de Freshville, donc premier noble de l'Empire. Ma position et la constitution que j'avais rédigée, qui dispose que les nobles doivent tout faire pour la sauvegarde de la nation, me conféraient le devoir de m'opposer au Commandeur Alfred-August et de le renverser pour rétablir le véritable ordre.

Allancia News dit :
Vous annoncez déjà des élections, pourquoi est-ce si rapide?
S.A. Alexandre-François de Freshville dit :
S.A.R. le Régent a en effet décidé, sur mon conseil, de convoquer des élections pour le mardi 19 août ; c'est à dire dans deux jours. Un délai qui peut sembler bien court, mais qui est en réalité bien longue. Cela fait en effet plusieurs mois maintenant que le Saint-Empire est laissé sans Assemblée. Or, l'Assemblée est le pilier de notre démocratie ! Sans l’assemblée, pas de contre-pouvoir au Chancelier, mais pas non plus de chambre compétente pour faire voter les lois. L'Assemblée qui sera issue des élections du 19 août sera la première depuis bien longtemps, et il est heureux que ces élections se fassent en pleines vacances d'été, car elles permettront aux citoyens de faire leurs choix librement, en toute âme et conscience, et d'y réfléchir.

Allancia News dit :
Avez-vous informé les puissances et nos alliés du changement en Edoran ?
S.A. Alexandre-François de Freshville dit :
Non, les nations étrangères n'ont pas encore été averties du retour à l'ordre légitime, mais cela ne saurait tarder. Des ambassadeurs seront en effet nommés dans les prochains jours pour relancer la diplomatie du Saint-Empire sur Terra Nova.

Allancia News dit :
Nous vous laissons le mot de la fin
S.A. Alexandre-François de Freshville dit :
Je voudrais tout d'abord féliciter le nouveau duc d'Esse, François-Albert Maxence, que j'élève. Il sait se montrer digne de son sang, et saura, je n'en doute pas, se montrer digne de son rang. Je veux aussi féliciter tous ceux qui ont également été promus dans les ordres de la noblesse, ou anoblis comme M. Carnavon, dés à présent Comte de Sancé.
Mais je voudrais également vous faire une annonce plus personnelle. Durant ces longs mois de difficultés, ce qui a permis à Zélie-Sirarpie, ma chère femme, et à moi-même de tenir, c'est l'amour. Et cet amour a donné naissance aujourd'hui à deux charmants garçons, dont le premier-né se nomme Victor-François et est titré, par décision de Sa Majesté, Marquis de Saint-Germain de Confolens. Le second est Louis-François, et est titré Comte de Lesterps, par décision de Sa Majesté, tant que son frère aîné n'aura pas eu d'enfants.
Merci !
Je vous souhaite un très beau mois d'août. Ainsi à tous les Edoranais. Et je vous recommande d'en profiter bien comme je le ferai moi-même !

Allancia News dit :
Merci beaucoup.

Un coup réussi

Hier matin, le Commandeur a perdu ses derniers bastions dans la capitale. Depuis que les forces de la résistance avaient repris plusieurs villes de Chiron, et avaient surtout acquis l'appui de quelques villes en Fransie. Le coup fatal a été fait par l'entrée de l'Armée de l'Ouest dans la région d'Allancia.

Le Commandeur avait depuis quelque temps perdu des plumes. Avec le départ-surprise du Carnavon, qui avait été rejoindre le groupe de résistant, le Commandeur n'avait plus de soutien visible dans la société civile.

Ses politiques extrémistes avaient poussé à plusieurs, à prendre les armes dans la clandestinité. Depuis un an, la résistance avait réussi à se réarmer avec des armes, qu'elle dérobait facilement sur les routes.

Le plus important dans ce coup fut la chute de Confolens. L'Armée de l'Ouest avait déjà ses positions, lorsque le général avait annoncé son adhésion officielle à la cause de la liberté de Chiron et de son roi.

Actuellement, la population est invitée aux urnes le 19 août prochain, pour élire la nouvelle assemblée démocratique d'Edoran.