dimanche 28 octobre 2007

Commandeur = Union nationale

Aujourd’hui, il ne reste plus aucune opposition dans la société contre les bienfaits, de l’arrivée du Commandeur. Dès le lendemain de l’arrivée du Commandeur, aux responsabilités de l’État, plusieurs se méfiaient de cet ancien maréchal, qui réalisait toutes ses arrestations. Deux semaines plus tard, les grèves générales sont finies, les manifestations monstres interdites par un État fort et surtout la paix est là.

Le Commandeur a su gagner ses appuis dans tous les coins du pays. Les colonies furent les premières à tomber sous le charme du fatal séducteur, qui est notre Commandeur. Bien sûr, il eut un échange de promesse. La volonté de construire un nouveau Edoran est là. Les colonies sont devenues par cette adhésion, une pièce importante de l’échiquier politique,

Par la suite, ce fut Burgond, qui a offert son appui. Il est vrai, qu’il avait perdu quelques hommes, à la suite du décret du droit à la confiscation de bien en Tchéquoslovénie. Avec la confirmation de confiance de notre Commandeur, Burgond a compris, que les intérêts du Fransie passaient entre les mains de notre Commandeur.

Maintenant, la province de Chiron fait partie du cercle. Le fameux Ordre du Chasseur noir, qui a connu ses heures de gloire, lors de l’invasion des barbares en Chiron. Cet Ordre, qui était de nos jours secret, est sorti de l’ombre et a regroupé autour de lui plusieurs sympathisants. Aujourd’hui, l’Ordre est devenu un allié du Commandeur, qui par marque de confiance a donné le commandement de l’Armée de l’Ouest, au grand maître de l’Ordre,

Il est clair, que le Commandeur a su s’entourer d’alliés importants. Il reste aujourd’hui de voir le nouveau gouvernement civil. La question importante sera si le nouveau Chancelier nomme des militaires au gouvernement. Ce gouvernement sera un nouveau signe sur l’avenir du Commandeur.

vendredi 19 octobre 2007

Les colonies appuient

Les colonies appuient le Commandeur. Nous avons appris, par l’entremise d’un contact, que le Palais de la Réunification a reçu Edme-Patrice de Villeurban de Chalent. Le président des Intérêts de San Sebastian est à Allancia, pour rencontrer le prince Alfred-Auguste de Traceau. Les questions de la nouvelle organisation seront au centre des discussions.

Selon nos informations, Monsieur de Villeurban de Chalent a informé le Commandeur de l’appui des colonies. Elles sont actuellement heureuses du rétablissement de l’ordre dans l’Empire. Le retour de la paix sociale a donné une paix d’esprit aux citoyens des colonies.

Nous savons aussi que Monsieur de Villeurban de Chalent est venu cherché en échange de l’adhésion au prince de Traceau, une autonomie importante pour les colonies. Selon les informations circulant dans les cercles militaires, le Commandeur annoncerait la création d’une Fédération.

De même, le général de l’Armée de l’Est a annoncé par missive, qu’il appuie finalement le Commandeur. Il a déclaré, qu’il suivra les directives de l’Empereur. Cette annonce nous permet de voir, que la société appuie globalement, le Commandeur. La politique extérieure sera donc au centre des esprits du Commandeur. Nous attendons avec impatience l’arrivée du général, à Allancia, pour prendre le commandement des opérations. Actuellement, il est clair, que la paix est revenue, et tous appuient le Commandeur.

mercredi 17 octobre 2007

"Éviter un affrontement civil"

Nous avons eu l'opportunité de rencontrer le nouveau chef du gouvernement civil. Monsieur Carnavon, qui est gouverneur de Chiron, vient de recevoir la confiance de son altesse le prince Alfred-Auguste. Il nous annonce son soutien à son altesse, qu'il appelle "COMMANDEUR". Un gouvernement civile sera alors constitué prochainement. Donc voici, l'entrevue exclussive.

Allancia News dit :
Merci votre Excellence de nous accorder quelques minutes. Comment allez-vous ?
Monsieur Philibert Carnavon, gouverneur de Chiron dit :
Très bien. Je suis bien traité même si pour des raisons de sécurité, je suis gardé ici.

Allancia News dit :
Votre Excellence, est-il vrai que vous êtes le nouveau Chancelier de l'Empire ?
Monsieur Philibert Carnavon, gouverneur de Chiron dit :
À vrai dire, j'ignore si le terme de chancelier correspond à cette fonction qui m'a été proposée par le Commandeur Alfred-Auguste de Traceau. Effectivement, je dois former un cabinet pour assurer le bon fonctionnement de l'État, mais je n'aimerais pas empiéter sur une fonction qu'au final je ne pourrais porter. Les fonctions démocratiques ont été mises en pause.

Allancia News dit :
Donc, vous avez accepté cette fonction. Pour quelle raison ? Mais surtout, avec quels membres de la société civile allez-vous établir un gouvernement civil ?
Monsieur Philibert Carnavon, gouverneur de Chiron dit :
Vous savez en ces périodes troublées, il faut pouvoir passer outre de nos différences et des difficultés qui nous séparent. J'ai dit au Commandeur que je n'approuvais pas cette prise de pouvoir par les forces militaires. Malgré tout il m'a fait savoir que ce serait un gouvernement civil qui reprendrait Edoran en main. Avec qui, c’est une question à laquelle, je n'ai pas encore réfléchi. Certainement un gouvernement d'union nationale. Même si je pense qu'il y aura un veto sur certaines personnalités d'Edoran. Je pense notamment aux personnes proches de l'UNE

Allancia News dit :
Vous dites : " je n'approuvais pas cette prise de pouvoir par les forces militaires", qu'est-ce qui vous a poussé à changer d'opinion sur cette prise du pouvoir du prince Alfred-Auguste ?
Monsieur Philibert Carnavon, gouverneur de Chiron dit :
Avant tout la situation actuelle d'Edoran. Si je peux éviter une guerre civile, ce sera déjà une grande victoire. L'Empire doit continuer. On ne peut laisser le pays sans gouvernement. J'ai reçu l'assurance d'une grande liberté d'action, de la quasi-non-intervention du pouvoir militaire dans les affaires intérieures. Néanmoins, je sais combien je serai pieds et mains liées.

Allancia News dit :
Avez-vous eu la possibilité de rencontrer Sa Majesté l'Empereur et Son Altesse le Régent ?
Monsieur Philibert Carnavon, gouverneur de Chiron dit :
Je l'espère. Le commandeur m'en a fait la promesse.

Allancia News dit :
Si je vous comprends bien. Pour vous, le Régent n'a plus le pouvoir exécutif ?
Monsieur Philibert Carnavon, gouverneur de Chiron dit :
Pour l'instant, le Commandeur estime qu'il est trop jeune. Mais si vous voulez plus de précisions demander lui. Je n'ai pas encore rencontré le jeune prince,

Allancia News dit :
Quels seront vos projets pour votre politique intérieur ?
Monsieur Philibert Carnavon, gouverneur de Chiron dit :
Rétablir l'ordre et éviter un affrontement civil.
Mettre fin aux grèves qui perdurent. Certaines sont terminées, mais ce n'est pas le cas partout.

Allancia News dit :
Selon vous, il y a un possible affrontement civil ?
Monsieur Philibert Carnavon, gouverneur de Chiron dit :
Oui, les tensions sont rudes. Ce sera une dure lutte, si nous ne calmons pas le jeu.

Allancia News dit :
Merci beaucoup pour vos réponses. Nous vous laissons alors le dernier mot.
Monsieur Philibert Carnavon, gouverneur de Chiron dit :
Et bien nous appelons tous les grands d’Edoran, à tout faire pour éviter le conflit et à se rencontrer. Je suis certain, qu'il y aura un moyen de régler cette crise de manière pacifique.

Allancia News dit :
Merci pour ses mots de paix

mardi 16 octobre 2007

L’Empereur appuie son frère

Par un message radiophonique, l’Empereur a annoncé, qu’il appuie son frère, dans l’action de rétablir l’ordre dans l’Empire. Cette annonce fait suite, à l’annonce de la Ligue patriotique chironnaise de son appui au prince Alfred-Auguste de Traceau.

Actuellement, l’Empire connaît plusieurs bouleversements. L’Empereur nous annonce, qu’il a choisi son frère pour rassurer l’unité de l’Empire. Nous pouvons presque affirmer, que le prince Alfred-Auguste est devenu l’homme fort d’Allancia. Malheureusement, le prince n’a pas encore reçu l’appuie de toute l’Armée. Nous avons appris, que le comte de Lachenaye, Nicolas Burgond, a demandé à ses hommes dans l’Armée de l’Est de le rejoindre.

Le comte Lachenaye a déclaré : « Moi, Général Burgond, Comte de Lachenaye, actuellement au Comté de Lachenaye. J'appelle tous les soldats et officiers de l'armée de l'est à venir me rejoindre auprès des forces légitimistes qui grossissent de jour en jour. J'appelle tous les miliciens fransiens restés fidèles à l'Empereur à venir grossir les rangs de l'armée de l'est. J'appelle tous les citoyens étant prêts à se sacrifier pour leur liberté à en faire de même! »

La situation de l’Empire n’est pas encore rassurée. Le prince Alfred-Auguste aura besoin du soutien de tous, pour rétablir l’unité. Il aura surtout besoin de l’appui du Régent, qui reste toujours le garant de l’unité et de la souveraineté de la Nation.

lundi 15 octobre 2007

Le totalitarisme en Edoran

Le coup d'état perpétré par Alfred-Auguste de Traceau a amené Edoran vers la dictature et à la suppression de ses plus prestigieuses institutions démocratiques.
Mais un homme a dit NON. (retrouvez l'intégralité de son appel courageux dans ce journal)

Arrestation de membres de l'Union Nationale Edoranaise, dont les députés, manifestations réprimées avec violence, brutalités policières et violations du droit des personnes flagrantes, séquestration des plus hauts dignitaires de l'Etat, mystère absolu à propos de notre seul Empereur légitime et de son fils, instauration d'un couvre feu dans les principales villes : voilà pour l'instant une partie des faits qui sont reprochés aux putschistes.
Ces traitres qui ont pris la place de notre seul pouvoir légitime devront répondre de leur exaction lorsque le Maréchal d'Edoran, Alexandre-François de Corvin de Chantrezac aura mis en prison les différents instigateurs de cette mutinerie.

Population d'Edoran Soutenons le libérateur!!!

Intégralité de l'appel du Maréchal d'Edoran

DECLARATION OFFICIELLE


De Son Altesse le Prince Alexandre-François de Freshville, Chancelier du Saint-Empire et Maréchal d'Edoran

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont retraités de nos armées, ont formé un gouvernement illégitime et se sont autoproclamés chefs de l'Empire. Ce gouvernement, alléguant la capture du Palais de la Réunification, a déclaré la mobilisation générale des troupes et l'installation au pouvoir du traître Alfred-Auguste de Traceau.

Certes, le Palais de la Réunification a été pris ; Sa Majesté Impériale l'Empereur et Son Altesse Impériale le Régent capturés.

Infiniment plus que leur nombre, inférieur au nôtre, ce sont les félonies, les complots, les tactiques, les traquenards et les vilenies qui ont permis à l'ignoble Alfred-Auguste de Traceau de prendre le pouvoir. Ce sont les félonies, les complots, les tactiques, les traquenards et les vilenies qui ont surpris Sa Majesté et le Régent au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.


Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ?
Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour l'Empire.

Car Edoran n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec ses vassaux qui tiennent la mer et continuent la lutte.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux d'Allancia. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille du Palais de la Réunification. Cette guerre est une guerrede l'Empire. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a déja, dans le Saint-Empire, tous les moyens nécessaires pour écraser bientôt nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par leur félonie et leur lâcheté, nous vaincrons par une force armée, un honneur, et une légitimité, supérieure. Le destin de l'Empire est là.

Moi, Maréchal d'Edoran, actuellement à Allancia, j'invite les officiers et les soldats Edoranais qui se trouvent en territoire Impérial ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire Impérial ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Un pouvoir insurrectionnel s’est installé en Edoran par un pronunciamento militaire. Ce pouvoir a une apparence : un quarteron de généraux en retraite. Il a une réalité : un groupe d’officiers, partisans, ambitieux et fanatiques, un prince, frère de l'Empereur, jaloux, aigri, usé. Au nom de l'Empire, j’ordonne que tous les moyens, je dis tous les moyens, soient employés pour barrer la route de ces hommes-là, en attendant de les réduire. J’interdis à tout Edoranais et, d’abord, à tout soldat d’exécuter aucun de leurs ordres.

Edoranais, Edoranaises, aidez-moi ! Aidez-nous !

La victoire sera nôtre, et la démocratie rétablie dans quelques jours, sinon quelques semaines !

Vive l'Empire, Vive le Régent, Vive l'Empereur,

Vive Edoran !

AUTEUR : La rédaction DATE : 15 octobre 1907

"Il n'est pas prêt"

Nous avons en exclusivité une entrevue avec Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau. Il nous explique les raisons de sa prise au pouvoir. Selon lui, le Régent n'est pas prêt à connaître le pouvoir.

Allancia News dit :
Bonjour votre Altesse, merci de nous accorder quelques minutes de votre temps.
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
De rien

Allancia News dit :
Votre Altesse, vous avez pris en charge de l'État, pour quelle raison ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Il fallait une personne forte à la tête de l'État. Notre frère, bien que très compétent, est très malade et ne peut mener à bien cette entreprise de "normaliser" l'État edoranais. En ce qui concerne mon neveu, il est clair que s'on inexpérience, mêlé à l'incompétence de son précepteur, ne pouvait réussir.

Allancia News dit :
Est-ce que c'est l'Empereur, qui vous l'a demandé ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
L'Empereur n'est malheureusement pas en état de demander quoique ce soit. Il vient un temps où un Edoranais doit se sacrifier pour le bien de sa patrie.
C'est ce que j'ai fait.

Allancia News dit :
Comme vous pouvez l'attendre, la population d'Allancie et de tout l'Empire se demande, où se trouve l'Empereur et le Régent, avez-vous la capacité de nous le dire ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Comme vous pouvez le comprendre, pour des raisons de sécurité, nous ne pouvons vous dire où se situent exactement tous les membres de la famille impériale, cependant, nous pouvons vous dire qu'ils sont prestement en sécurité à Allancia

Allancia News dit :
Est-ce que le Régent réalisera bientôt une conférence de presse, où il informera les citoyens des futures décisions de l'État ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
J'en doute fort

Allancia News dit :
D'accord. Est-ce qu'il est vrai que le MRA a infiltré le Parlement et les institutions législatives ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Cette racaille prolétarienne est une menace. À voir les troubles des derniers joueurs et l'inaction du gouvernement et des forces de l'ordre, on est en mesure de dire oui.

Allancia News dit :
Est-ce que vous croyez, que la première génération du MRA aurait réussi à prendre le contrôle de l'État-Major de l'Armée, ce qui expliquerait l'inaction de l'Armée ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
J'en doute fort. Seulement, certains sont opportunistes. Vous savez qu'il est plus facile de ne pas agir et de demander de nouveaux fonds

Allancia News dit :
Quand pensez-vous redonner les commandes du pouvoir au Régent, et appeler de nouvelles élections aux moins législatives?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Nous redonnerons le pouvoir à notre frère, lorsque celui-ci le demandera. Pour l'instant, nous devons reconstruire notre pays et par la suite, la démocratie pourra reprendre son cours

Allancia News dit :
Oui, mais vous ne parlez pas du Régent, pour quelle raison ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Il n'est pas prêt à prendre le pouvoir

Allancia News dit :
Mais la Chambre des pairs a trouvé que si ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Je répondrai par une question que j'adresserai à vos lecteurs: Avec les problèmes des dernières semaines, croyez-vous que les pairs ont eu raison?

Allancia News dit :
À vous entendre, L'Empereur n’a pas eu raison de destituer le feu Guillaume Dutronc-Pombal ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Puis-je savoir quel est le lien avec cet interview?

Allancia News dit :
Normalement, il aurait été un membre de cette chambre. Mais surtout, il aurait pu changer l'avis de la Chambre dans le choix du Régent. Croyez-vous, alors que votre frère a fait un excellent choix ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Cela m'importe peu...le passé est déjà fait, on ne peut rien y changer

Allancia News dit :
D'accord, vous allez donc prendre quelle mesure maintenant pour rétablir l'ordre et la démocratie ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Nous allons pacifier les rues et écraser une bonne fois pour toute la Tchéquoslovénie

Allancia News dit :
Allez-vous présenter une nouvelle constitution ?
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Nous verrons en temps et lieu

Allancia News dit :
Merci de cet entretien, nous vous laissons le mot de la fin.
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Ensemble pour la Patrie!

Allancia News dit :
Merci
Son altesse le prince Alfred-Auguste de Traceau dit :
Ça m'a fait plaisir

dimanche 14 octobre 2007

L’ordre est rétabli

Il y a deux jours, les forces de l’ordre commandées par le frère de notre Empereur, Alfred-Auguste de Traceau a pris le contrôle de l’État. Dès ce moment, le prince Alfred-Auguste a pris en charge les décisions essentielles au maintien de la paix sociale. La constitution est suspendue et un couvre-feu est imposé dans les grandes villes de l’Empire.


Lors de cette prise de contrôle de l’État, le prince Alfred-Auguste a décidé pour le bien de l’Empire de destituer le chancelier de sa fonction, et de nommer le gouverneur de Chiron à cette fonction prestigieuse. Selon les informations fournies par le Palais de la Réunification, l’Empereur et le Régent sont actuellement en sécurité. Le Palais nous a informés, que le prince Alfred-Auguste a accepté de prendre sous ses bras les décisions de l’État, devant la maladie de son frère et la jeunesse de son neveu.

Dernièrement, l’Empire connaissait des grèves générales et le pontife s’était fait attaqué à la sortie d’une église par un terroriste. Toute cette situation était due à une impossibilité de valider des élections, que le Régent avait demandées avant sa nomination officielle par la Chambre des pairs.

Actuellement, l’ordre et la paix étaient rétablis. Nous attendons avec impatience les nouvelles de notre Régent, qui sait rassurer les citoyens de l’Empire, que la suspension du Parlement et des principes de la démocratie sont nécessaire, car le MRA a su infiltré dans les institutions législatives.

Nous suivrons pour vous, les actions du nouveau gouvernement.

jeudi 19 juillet 2007

L'État est menacé

Finalement, l'ennemi du nouveau gouvernement de Malenfort n'est pas à l'extérieur, mais à l'intérieur du pays. L'UBE et le BGIC menacent de mettre au tribunal, le nouveau gouvernement.

Le Président de ses deux organismes explique sa position par la fin de la liberté de concurrence de commercer et d'exploiter les richesses dans les colonies. De même, il voit un favoritisme envers le ministre de la Défense et des Affaires étrangères. Son entreprise a reçu l'exclusivité des colonies.

De source sûre, nous avons appris que cette décision n'a pas été appuyée par tous les membres du gouvernement. Nous sommes bientôt dans une guerre, et le nouveau gouvernement est déjà dans un processus de dissolution.

De même, une question reste présente. Est-ce que l'accord entre l'UBE et l'UCE sur le partage des circonscriptions lors des prochaines élections est toujours présente ? Il faut dire, que ce décret n'est pas la meilleure idée, dans une période importante pour Edoran. L'Empereur doit intervenir pour rétablir l'union sacrée de la Nation et de ses Citoyens.

Actuellement, la crise est grave. Nous vous tiendrons au courant de l'évolution des événements.

samedi 2 juin 2007

Retour du MRA

Les terroristes de Robert Leduc sont de retour.


150 morts, tel est le bilan de l'attaque contre le Chironais, un des fleuron de la Maison Carnavon.
L'enquête rondement menée à montrer que le coupable était un chef mécanicien de la Compagnie.
Une descente menée dans un bar de Lucéra a débouché sur une terrible fusillade. La police semble piétiner.
Dans la suite des élections le chancelier a dissout le gouvernement et a nommé M. Carnavon comme Porte-Parole du Gouvernement et Secrétaire d'Etat pour le maintien de l'ordre public et la lutte contre le terrorisme. Un poste où il semble disposé d'importants pouvoirs. Allons nous assister à un durcissement de la politique de l'UCE? Ce poste bouleversera-t-il les deux personnalités que sont M. Carnavon et le chancellier le Prince de Corvin de Chantrezac?

AUTEUR : Fulgence Appert DATE : 02 juin 2007

mercredi 23 mai 2007

Le PTE au 7e ciel

Passé de 2 représentant à 23 dès le premier tour,le parti ultra-conservateur a marqué un grand coup et s'avère comme un élément désormais incontournable de la vie politique en Edoran.

Avec une UCE en recul et une montée des extrêmes, ces élections ont changé beaucoup de choses dans notre univers politique.
La progression impressionnante du PTE sous l'impulsion de son nouveau président, Saturnin-Blaise Bouan de Malenfort, Duc de Clermont, qui s'était fait fort de défendre les thèses les plus traditionalistes et conservatrices quand il siégeait à l'UCE.

Ces élections vont-elles amenés du changement au gouvernement? Rien n'est moins sur car l'actuelle majorité UCE-UBE garde la majorité à la chambre. On ne doit donc pas s'attendre forcément à des modifications en profondeur.
Si au gouvernement le PTE ne sera pas incontournable, il le sera en tout cas comme acteur de la vie edorannaise.

AUTEUR : La rédaction DATE : 23 mai 2007

Le renouveau unioniste

Depuis quelques mois de nouvelles têtes sont apparues à l'UNE.
Le signe d'une renaissance?
Le Parti de Vincent de Rougemont a décroché 6 circonscriptions lors de ces élections.

Nous avons pu rencontrer M. Victor Emmanuel Chandebise alors qu'il se rendait à son travail à l'école communale de Tongrinne dans la circonscription fransienne de Bourgchemin dont il est le député.

LPE : M. Chandebise vous avez été réélu comme député de Bourgchemin. Votre formation a réussi a conservé ses 4 élus et même à en faire élire deux nouveau. Dont un chironais, Adolfo Ramirez qui provoque beaucoup de remous dans certains milieux.
VEC : En effet, nous sommes contents de notre score électoral, malgré la traversée du désert qu'a connu l'UNE pendant quelques semaines, nous montrons qu'un réel renouveau est envisageable.

LPE : Quelles seront vos priorités pour cette législature?

VEC : Continuer le combat mené pour les plus pauvres et les plus faibles trop souvent oubliés par les autres partis. Néanmoins après des discussions au sein de l'UNE on m'a demandé de lisser quelque peu les discours pour ne pas effrayé les autres personnes, néanmoins user de termes forts de temps à autres permets d'entretenir la flamme combattante de nos militants.

LPE : Que pensez-vous de la réaction du PJC qu'ant à votre entrée en Chiron?

VEC : disproportionnée. Cette dame s'estime coupable de ne pas avoir empêcher l'arrivée de l'UNE dans sa province, or elle n'a aucun mérite. Tout le mérite revient à Adolfo Ramirez qui a fait un travail remarquable sur le terrain. Le Chiron n'appartient pas à la famille Carnavon, l'UNE l'a démontré et compte bien récidiver la prochaine fois. C'en est fini de la domination d'un clan sur cette province. Vous savez même le Duc de Clermont n'a jamais revendiqué sa propriété sur la Fransie. La Famille Carnavon semblait faire la pluie et la beau temps en Chiron. L'UNE a mi fin à un monopole.

LPE : Un monopole?

VEC : J'exagère je sais, mais c'est la seule famille de l'Empire a avoir trois représentant à la chambre...

LPE : Et que pensez vous de l'avancée du PTE?

VEC : Inquiétante, plus qu'inquétante même, dangereuse. Pour l'empire et pour son peuple. Je crains fort d'un recul important des libertés individuelles et une montée des difficultés pour les plus faibles.

LPE : merci pour ces quelques minutes.

VEC : de rien c'est un plaisir.

AUTEUR : La rédaction DATE : 23 mai 2007

UCE minoritaire ?

Aujourd’hui, la population a un nouveau Parlement. Ce Parlement s’annonce déjà comme un obstacle à la volonté du peuple. Le chancelier vit une situation d’instabilité avec ce nouveau Parlement. Il aura toujours la confiance de la chambre législative, mais cette chambre sera bloquée.

Vous êtes surpris ? Lors de la dernière législature, le PTE a fait passer une loi, qui donne le quorum à la chambre de 100 députés. Il suffit au moins, que deux partis présents à la chambre refusent de participer au vote, pour bloquer tous les projets de loi. Il suffit alors d’une alliance du PTE et de l’UNE, pour faire de l’effort des députés nul. Cette situation permet à réfléchir. Est-ce que nous souhaitons une chambre bloquée ? Non, le vrai test sera le choix du Président de la chambre, qui devra voir la participation de 100 députés, lors de cette élection.

Une question se pose aussi, qui est responsable du recul de l’UCE, et même de l’entrée de l’UNE en Chiron ? L’actuel président de l’UCE n’a pas réalisé de campagne électorale. Aucune publicité n’a été offerte dans le pays. Ce manque de leadership de monsieur Carnavon montre la faiblesse de ce premier parti politique. Ce parti risque de continuer une descente vers l’enfer. À la fin de la campagne, il y a eu un changement de direction. Mais ce changement n’a pas su démontrer que l’UCE était toujours la voix du peuple.

Aujourd’hui, l’UCE n’a qu’une petite représentation en Fransie. Ce recul de l’UCE s’explique par sa politique aux idées libérales. Le Chancelier a voulu libéraliser les valeurs de leurs citoyens. Mais la région de Fransie a démontré dans un sens, qu’elle souhaite le maintien des valeurs conservatrices et traditionnelles. Le second tour est devenu essentiel pour l’UCE, car une victoire leur donnerait la majorité nécessaire. Mais la question est de savoir, si le Chancelier est prêt à un virage vers la droite conservatrice. Actuellement l’aide Carnavon a réussi à maintenir la force de la gauche dans l’institution politique.

Chers lecteurs, vous avez entre vos mains le choix. Les responsables de l’UCE n’ont pas commenté leurs reculs. Ils refusent actuellement de prendre la responsabilité. C’est à vous, de juger si vous devez continuer à donner confiance à cette formation politique.

Les résultats de l'élection sont :
UCE 59
PTE 23
PJC 18
UBE 17
UNE 6
n.b. de siège pour un second tour 7

Le renouveau unioniste

Depuis quelques mois de nouvelles têtes sont apparues à l'UNE.
Le signe d'une renaissance?
Le Parti de Vincent de Rougemont a décroché 6 circonscriptions lors de ces élections.

Nous avons pu rencontrer M. Victor Emmanuel Chandebise alors qu'il se rendait à son travail à l'école communale de Tongrinne dans la circonscription fransienne de Bourgchemin dont il est le député.

LPE : M. Chandebise vous avez été réélu comme député de Bourgchemin. Votre formation a réussi a conservé ses 4 élus et même à en faire élire deux nouveau. Dont un chironais, Adolfo Ramirez qui provoque beaucoup de remous dans certains milieux.
VEC : En effet, nous sommes contents de notre score électoral, malgré la traversée du désert qu'a connu l'UNE pendant quelques semaines, nous montrons qu'un réel renouveau est envisageable.

LPE : Quelles seront vos priorités pour cette législature?

VEC : Continuer le combat mené pour les plus pauvres et les plus faibles trop souvent oubliés par les autres partis. Néanmoins après des discussions au sein de l'UNE on m'a demandé de lisser quelque peu les discours pour ne pas effrayé les autres personnes, néanmoins user de termes forts de temps à autres permets d'entretenir la flamme combattante de nos militants.

LPE : Que pensez-vous de la réaction du PJC qu'ant à votre entrée en Chiron?

VEC : disproportionnée. Cette dame s'estime coupable de ne pas avoir empêcher l'arrivée de l'UNE dans sa province, or elle n'a aucun mérite. Tout le mérite revient à Adolfo Ramirez qui a fait un travail remarquable sur le terrain. Le Chiron n'appartient pas à la famille Carnavon, l'UNE l'a démontré et compte bien récidiver la prochaine fois. C'en est fini de la domination d'un clan sur cette province. Vous savez même le Duc de Clermont n'a jamais revendiqué sa propriété sur la Fransie. La Famille Carnavon semblait faire la pluie et la beau temps en Chiron. L'UNE a mi fin à un monopole.

LPE : Un monopole?

VEC : J'exagère je sais, mais c'est la seule famille de l'Empire a avoir trois représentant à la chambre...

LPE : Et que pensez vous de l'avancée du PTE?

VEC : Inquiétante, plus qu'inquétante même, dangereuse. Pour l'empire et pour son peuple. Je crains fort d'un recul important des libertés individuelles et une montée des difficultés pour les plus faibles.

LPE : merci pour ces quelques minutes.

VEC : de rien c'est un plaisir.

AUTEUR : La rédaction DATE : 23 mai 2007

jeudi 10 mai 2007

Le Belondor et l'International

Le Belondor, cet Empire se targuant de vouloir être la première démocratie du micromonde, semble avoir parfois tendance à nager dans l'absurde, l'hypocrisie et l'orgueil. Le présent article va vous le prouver.

Commençons par les récentes relations qu'a eut le Belondor avec une nation de Terra Nova, le Royaume du Mnibet. Un diplomate du Mnibet se présenta voilà trois mois, accompagné de nombreux présents raffinés et luxueux pour l'Empire, demandant à s'entretenir avec les autorités compétentes en matière de diplomatie afin de parvenir à la signature d'un Traité d'Entente Cordiale. Il fut reçut par Sa Majesté l'Impératrice. Or, selon l'article 40 de la Charte (ou Constitution) de l'Empire, seuls l'Empereur et son Consul des Affaires Étrangères sont aptes à négocier les traités internationaux. Voilà un bel irrespect de la législation la plus fondamentale, mais poursuivons. S'en suivit alors, deux jours d'attente plus tard pour le diplomate, un communiqué de l'Empereur annonçant qu'il le recevra. Le diplomate se rend enfin au Palais de Sa Majesté, pour qu'on l'informe que, ha ben non, ça va pas être possible en fait allez voir le Consul des Affaires Etrangères. Demi-tour du diplomate. Puis vint une second communiqué de Sa Majesté expliquant que en fait, ha ben si, l'Empereur pourra le recevoir. Retour au Palais, donc, et rencontre cordiale avec Sa Majesté qui "avait été malade". La conversation arriva sur la négociation de Traité, et Sa Majesté affirma alors "Quant à la possibilité d'ouvrir une ambassade et de reconnaitre la Monarchie mnibétaine, je ne dirai qu'un seul mot : oui !" Bien que toutefois, le Traité ne pourra être que un Traité d'Amitié étant donné l'état déplorable de la démocratie au Mnibet, ce mot étant même inconnu au vocabulaire Mnibétain. Là dessus, le diplomate s'étonne qu'avec un tel zèle démocratique le Belondor ne soit pas déjà une République. Ce en quoi il n'a pas tort. Puis Sa Majesté annonça que le diplomate recevra une première ébauche de Traité. Passe le temps, et rien n'arrive. Le mnibétain prend les devants et présente lui-même un Traité. Une semaine plus tard, légèrement agacé et on le comprend, le diplomate apprend que ce traité est "à [la] convenance" de Sa Majesté. Puis vint l'incident : lors d'un conférence de presse, Sa Majesté affirme qu'elle serait prête à appuyer, dans différents pays cités et dont le Mnibet, les autochtones démocrates, et notamment à soutenir financièrement les partis démocrates. De plus, Sa Majesté qualifia le Mnibet de "nation théocratique". Y voyant de l'ingérence et une injure à la Personne du Souverain Mnibétain -et son pouvoir-, le Royaume du Mnibet fait savoir qu'il arrête les relations sauf si Sa Majesté ne communique aucun "rectificatif", comprenez des excuses. Et là, aucune réaction du Belondor, jusqu'à ce que un mois plus tard il soit informé par la diplomatie mnibétaine de la promulgation d'un décret du Monarque du Mnibet, où il est institué une interdiction d'échanges commerciaux avec le Belondor, ainsi que le suivi policier des ressortissants belondaures au Royaume, en réaction aux "menaces" d'ingérence et aux insultes. L'affaire s'arrêtant alors, pour le moment, sur un communiqué de la diplomatie Belondaure, sous la direction directe du Consul Erasmus Nerym - lui-même directement subordonné à Sa Majesté-, affirmant entre autres choses "Le Belondor, grand pays de ce monde, ne peut se permettre d’engager des procédures diplomatiques à long terme avec des nations autocratiques, despotes, appliquant toujours la peine capitale, et se bouffant d’un orgueil mal placé en contradiction avec leur position ridicule sur la chaîne internationale." Retenez bien cette phrase (la "chaîne" internationale ? Quid ?!) tandis que nous passons aux insultes comprises dans la même lettre. Nous pouvons y voir "roitelet de pacotille" lorsqu'il s'agit du Souverain Mnibétain, et "ce morceau de potager" lorsqu'il s'agit du Mnibet. Un chef d'Etat, une nation, mais surtout un peuple insultés (est-ce eux les légumes de potager ?), le tout d'une seule lettre. Ils font fort, au Belondor !

Mais désormais éloignons-nous de ce cas particulier pour en venir au cas général. Le Belondor possède cinq ambassades : Avaricum, Ukvos, Russlavie, Argentorate, et le Silverland. Ukvos est une nation morte, et Argentorate est désormais rattachée à Avaricum, il ne reste donc plus que trois ambassades : Avaricum, Russlavie, et Silverland. Sur ces trois pays, deux appliquent la peine de mort, ce qui serait incompatible avec des relations diplomatique si l'on en croit la citation que nous avions retenu précédemment. Or, ce n'est pas le cas, d'où l'hypocrisie du pouvoir. Notez également que la peine de mort est abolie au Belondor depuis... six semaines précisément, donc pas de quoi se vanter. De plus, sur ces trois pays, l'un est une dictature, et un autre est une démocratie plus autoritaire que démocrate où les Droits de l'Homme n'ont pas cours. De plus, des relations s'ouvrent avec le Locquetas. Or, ce pays ne brillent pas non plus par sa démocratie et son respect des droits fondamentaux. Et donc, même principe qu'avec la peine capitale : le Belondor se fout pas mal de savoir si les pays avec qui il a des contacts sont bien ou non des démocraties.

Ensuite, revenons-en à la citation (toujours la même oui oui), lorsque la diplomatie belondaure affirme que le Mnibet a une "position ridicule sur la chaîne internationale" (la "scène", vous aurez compris), alors que l'Empire est un "grand de ce monde". Déjà, cette dernière expression ne colle pas, vu que la diplomatie affirma que le Mnibet est orgueilleux. Ha mais, se vanter, c'est pas de l'orgueil monsieur !... Nous avons pu voir les ambassades au Belondor. Deux qui devraient être fermées, et trois autres qui ne brillent pas par leur activité. Notons également que personne ne semble venir au rendez-vous de Sa Majesté pour ré-ouvrir des relations avec le Locquetas... Les relations positives avec les nations étrangères ne sont pas monnaies courantes. Passons désormais au niveau des organisations internationales. L'OMF-Terrae est morte, et le Belondor exècre les nations de Terra-Nova. Il reste donc le Sommet des Nations. Et là, vous allez rire : le Belondor est certes accepté, mais avec un statut égal à celui d'un simple observateur ! Plutôt amusant non ? Certes, le Mnibet n'a pas une grande place sur la scène international, mais lui a réussi à se faire accepter d'égal à égal dans une des deux organisations micromondiales. Le Belondor, non... Et ses diplomates sont plus souvent en congés faute de travail qu'à l'étranger.

Finissons-en sur le beau principe du Belondor (que nous avons éventé, quelle supercherie !) qui est de n'avoir des relations qu'avec les démocraties "parfaites". On ne peut pas dire que ça court les rues ça, les nations vraiment démocratiques, et que même le Belondor n'a pas de leçons à donner à ce sujet. C'est beau comme principe, mais en ces temps il ne peut conduire qu'à un renfermement du pays sur lui-même. Ce qui explique le mutisme de Sa Majesté quand il s'agit des Affaires Extérieures.



Rectificatif postérieur à la parution : la Prinipauté d'Argentorate n'est pas vraiment rattaché à Avaricum mais sous protectorat Avarois. Toutefois, Argentorate ne peut plus, à l'heure actuelle, être considérée comme une nation active.
Par : Léo le 10 mai 2007

Le Belondor et l'International

Le Belondor, cet Empire se targuant de vouloir être la première démocratie du micromonde, semble avoir parfois tendance à nager dans l'absurde, l'hypocrisie et l'orgueil. Le présent article va vous le prouver.

Commençons par les récentes relations qu'a eut le Belondor avec une nation de Terra Nova, le Royaume du Mnibet. Un diplomate du Mnibet se présenta voilà trois mois, accompagné de nombreux présents raffinés et luxueux pour l'Empire, demandant à s'entretenir avec les autorités compétentes en matière de diplomatie afin de parvenir à la signature d'un Traité d'Entente Cordiale. Il fut reçut par Sa Majesté l'Impératrice. Or, selon l'article 40 de la Charte (ou Constitution) de l'Empire, seuls l'Empereur et son Consul des Affaires Étrangères sont aptes à négocier les traités internationaux. Voilà un bel irrespect de la législation la plus fondamentale, mais poursuivons. S'en suivit alors, deux jours d'attente plus tard pour le diplomate, un communiqué de l'Empereur annonçant qu'il le recevra. Le diplomate se rend enfin au Palais de Sa Majesté, pour qu'on l'informe que, ha ben non, ça va pas être possible en fait allez voir le Consul des Affaires Etrangères. Demi-tour du diplomate. Puis vint une second communiqué de Sa Majesté expliquant que en fait, ha ben si, l'Empereur pourra le recevoir. Retour au Palais, donc, et rencontre cordiale avec Sa Majesté qui "avait été malade". La conversation arriva sur la négociation de Traité, et Sa Majesté affirma alors "Quant à la possibilité d'ouvrir une ambassade et de reconnaitre la Monarchie mnibétaine, je ne dirai qu'un seul mot : oui !" Bien que toutefois, le Traité ne pourra être que un Traité d'Amitié étant donné l'état déplorable de la démocratie au Mnibet, ce mot étant même inconnu au vocabulaire Mnibétain. Là dessus, le diplomate s'étonne qu'avec un tel zèle démocratique le Belondor ne soit pas déjà une République. Ce en quoi il n'a pas tort. Puis Sa Majesté annonça que le diplomate recevra une première ébauche de Traité. Passe le temps, et rien n'arrive. Le mnibétain prend les devants et présente lui-même un Traité. Une semaine plus tard, légèrement agacé et on le comprend, le diplomate apprend que ce traité est "à [la] convenance" de Sa Majesté. Puis vint l'incident : lors d'un conférence de presse, Sa Majesté affirme qu'elle serait prête à appuyer, dans différents pays cités et dont le Mnibet, les autochtones démocrates, et notamment à soutenir financièrement les partis démocrates. De plus, Sa Majesté qualifia le Mnibet de "nation théocratique". Y voyant de l'ingérence et une injure à la Personne du Souverain Mnibétain -et son pouvoir-, le Royaume du Mnibet fait savoir qu'il arrête les relations sauf si Sa Majesté ne communique aucun "rectificatif", comprenez des excuses. Et là, aucune réaction du Belondor, jusqu'à ce que un mois plus tard il soit informé par la diplomatie mnibétaine de la promulgation d'un décret du Monarque du Mnibet, où il est institué une interdiction d'échanges commerciaux avec le Belondor, ainsi que le suivi policier des ressortissants belondaures au Royaume, en réaction aux "menaces" d'ingérence et aux insultes. L'affaire s'arrêtant alors, pour le moment, sur un communiqué de la diplomatie Belondaure, sous la direction directe du Consul Erasmus Nerym - lui-même directement subordonné à Sa Majesté-, affirmant entre autres choses "Le Belondor, grand pays de ce monde, ne peut se permettre d’engager des procédures diplomatiques à long terme avec des nations autocratiques, despotes, appliquant toujours la peine capitale, et se bouffant d’un orgueil mal placé en contradiction avec leur position ridicule sur la chaîne internationale." Retenez bien cette phrase (la "chaîne" internationale ? Quid ?!) tandis que nous passons aux insultes comprises dans la même lettre. Nous pouvons y voir "roitelet de pacotille" lorsqu'il s'agit du Souverain Mnibétain, et "ce morceau de potager" lorsqu'il s'agit du Mnibet. Un chef d'Etat, une nation, mais surtout un peuple insultés (est-ce eux les légumes de potager ?), le tout d'une seule lettre. Ils font fort, au Belondor !

Mais désormais éloignons-nous de ce cas particulier pour en venir au cas général. Le Belondor possède cinq ambassades : Avaricum, Ukvos, Russlavie, Argentorate, et le Silverland. Ukvos est une nation morte, et Argentorate est désormais rattachée à Avaricum, il ne reste donc plus que trois ambassades : Avaricum, Russlavie, et Silverland. Sur ces trois pays, deux appliquent la peine de mort, ce qui serait incompatible avec des relations diplomatique si l'on en croit la citation que nous avions retenu précédemment. Or, ce n'est pas le cas, d'où l'hypocrisie du pouvoir. Notez également que la peine de mort est abolie au Belondor depuis... six semaines précisément, donc pas de quoi se vanter. De plus, sur ces trois pays, l'un est une dictature, et un autre est une démocratie plus autoritaire que démocrate où les Droits de l'Homme n'ont pas cours. De plus, des relations s'ouvrent avec le Locquetas. Or, ce pays ne brillent pas non plus par sa démocratie et son respect des droits fondamentaux. Et donc, même principe qu'avec la peine capitale : le Belondor se fout pas mal de savoir si les pays avec qui il a des contacts sont bien ou non des démocraties.

Ensuite, revenons-en à la citation (toujours la même oui oui), lorsque la diplomatie belondaure affirme que le Mnibet a une "position ridicule sur la chaîne internationale" (la "scène", vous aurez compris), alors que l'Empire est un "grand de ce monde". Déjà, cette dernière expression ne colle pas, vu que la diplomatie affirma que le Mnibet est orgueilleux. Ha mais, se vanter, c'est pas de l'orgueil monsieur !... Nous avons pu voir les ambassades au Belondor. Deux qui devraient être fermées, et trois autres qui ne brillent pas par leur activité. Notons également que personne ne semble venir au rendez-vous de Sa Majesté pour ré-ouvrir des relations avec le Locquetas... Les relations positives avec les nations étrangères ne sont pas monnaies courantes. Passons désormais au niveau des organisations internationales. L'OMF-Terrae est morte, et le Belondor exècre les nations de Terra-Nova. Il reste donc le Sommet des Nations. Et là, vous allez rire : le Belondor est certes accepté, mais avec un statut égal à celui d'un simple observateur ! Plutôt amusant non ? Certes, le Mnibet n'a pas une grande place sur la scène international, mais lui a réussi à se faire accepter d'égal à égal dans une des deux organisations micromondiales. Le Belondor, non... Et ses diplomates sont plus souvent en congés faute de travail qu'à l'étranger.

Finissons-en sur le beau principe du Belondor (que nous avons éventé, quelle supercherie !) qui est de n'avoir des relations qu'avec les démocraties "parfaites". On ne peut pas dire que ça court les rues ça, les nations vraiment démocratiques, et que même le Belondor n'a pas de leçons à donner à ce sujet. C'est beau comme principe, mais en ces temps il ne peut conduire qu'à un renfermement du pays sur lui-même. Ce qui explique le mutisme de Sa Majesté quand il s'agit des Affaires Extérieures.



Rectificatif postérieur à la parution : la Prinipauté d'Argentorate n'est pas vraiment rattaché à Avaricum mais sous protectorat Avarois. Toutefois, Argentorate ne peut plus, à l'heure actuelle, être considérée comme une nation active.

Par : Léo le 10 mai 2007

mercredi 9 mai 2007

"Je me le demande..."

Dans la suite de l'entrevue avec Monsieur Carnavon, nous vous offrons celui avec le duc de Clermont, président de l'Assemblée.

Allancia News dit :
Bonjour, Monsieur le Duc
Monsieur le Duc de Clermont dit :
Bonjour Madame.

Allancia News dit :
Nous voudrions vous poser quelques questions, pour Allancia News
Monsieur le Duc de Clermont dit :
Mais je vous en prie. Je suis tout ouïe.

Allancia News dit :
Nous savons que vous faites maintenant partie de la branche conservatrice de l'UCE. Êtes-vous en accord avec les opinions du chef du groupe parlementaire Monsieur Carnavon sur la question de la moralité ?
Monsieur le Duc de Clermont dit :
Mon engagement dans le conservatisme le plus dur ne date pas d'hier. Ma famille a toujours été proche de ce milieu. Je pourrais, par exemple, citer le combat de feu mon oncle Langeain de Pouillac, pour la légalisation de l'esclavage. Pour ce qui est du débat actuel, à l'Assemblée, il me paraît évident que l'UCE n'a pas montré un front uni. Des différences flagrantes sont apparues. Et c'est tout à fait normal... Ce qui me chagrine un peu plus, c'est le comportement du Président de l'UCE... Il s'est montré quelque peu méprisant envers notre mouvement. Nous avons eu une discussion sur le sujet... Mais c'est encore chaud. Aucune décision n'a été prise.

Allancia News dit :
Mais vous êtes un de ceux, qui a été contre la proposition de faire le culte éthériste, la religion nationale. Pourquoi ce changement ? Pourquoi ce retour aux valeurs et aux idées familiales ?
Monsieur le Duc de Clermont dit :
Je ne me suis jamais opposé à faire du Culte Éthériste la religion d'état. Lors de la proposition du PJC, je me suis élevé contre un article incompréhensible. Il pouvait être interprété de mille façons et présentait un risque. Donc, je me suis opposé à cet article. Le numéro II, me semble-t-il de mémoire. Mais le but final, faire de l'Éthérisme ce qu'elle doit être : la religion d'État, je ne m'y suis jamais opposé, bien au contraire. Je ne reviens donc à rien. Je reste fidèle à moi-même et à mes idées.

Allancia News dit :
Vous pensez quoi de l'actuelle Assemblée ?
Monsieur le Duc de Clermont dit :
Elle est récemment entrée dans une phase d'intense activité, sous l'impulsion des forces ultraconservatrices. Je m'en réjouis. Sinon, je ne peux que remarquer le manque de représentativité de cette assemblée. Les conservateurs, entendez par là, la droite de l'UCE, est sous-représentée. Au même titre, et cela me pèse de le dire, que les gauchistes...

Allancia News dit :
Croyez-vous que l'alliance UCE et UBE est la meilleure chose pour votre formation et êtes-vous pour la continuation de cette alliance ?
Monsieur le Duc de Clermont dit :
Si sur certains points, les deux formations ont des vues divergentes, force est d'avouer que sur la majorité des sujets, elles s'entendent à merveille. Alors, ils ont raison d'avoir mis en place cette grande alliance de centre-droit... Je ne peux, parallèlement, que regretter le glissement effectué par l'UCE. De droite, vers le centre-droit. C'est fâcheux... Même s'il reste de vrais conservateurs à l'UCE. J'en suis l'exemple même. Mais pour combien de temps encore? Je me le demande...

Allancia News dit :
Je vous laisse le dernier mot, et merci de votre collaboration.
Monsieur le Duc de Clermont dit :
Merci à vous. Mon dernier mot ira à mes fidèles partisans, en Fransie. Je leur promets une belle campagne pour les législatives qui arrivent. Avec un engagement proche de leurs idées : un engagement réellement conservateur.

Allancia News dit :
Est-ce que vous serez toujours dans l'UCE, dans cette élection ?
Monsieur le Duc de Clermont dit :
Je l'espère de tout coeur... Malheureusement, il m'est impossible de vous apporter une réponse définitive. En effet, j'ai remarqué, avec peine, que la pensée ultraconservatrice n'est plus vraiment la bienvenue à l'UCE... Alors, si j'en suis forcé, je continuerais le combat, en dehors du parti.

Allancia News dit :
Merci
Monsieur le Duc de Clermont dit :
De rien.

vendredi 4 mai 2007

la loyauté, et pas l'esclavage

Dans le cadre du bilan à la mi-mandat de nos députés, Allancia News a décidé de rencontrer certaines personnalités de l'Empire. Aujourd'hui, nous rencontrons le chef du groupe parlementaire de l'UCE, Philibert Carnavon.

Allancia News dit :
Bonjour, ici Allancia News, êtes-vous disponible pour une entrevue ?
Monsieur Carnavon dit :
Oui

Allancia News dit :
Vous êtes rendu à la moitié de votre mandat parlementaire. Nous avons pu constater, que l'Empire est en guerre, et qu'il y a de l,agitation populaire. Comment qualifieriez-vous cette période ?
Monsieur Carnavon dit :
C’est une période de troubles extérieurs du fait des agissements inconsidérés d'un despote qui a trahi son allégeance à notre empereur. Il est grand temps que notre armée mette fin à son règne sanguinaire. Quant à ce que vous appelez de l'agitation populaire, ce sont des gauchistes amers de leur score qui cherche à créer des troubles dans la population.

Allancia News dit :
D'accord, mais où est le positif dans cette période, la population vit dans une insécurité. Ils ont peur de se battre dans une guerre, qui ne les concernent pas ?
Monsieur Carnavon dit :
Ne les concernent pas? Mais d'accord je ne suis pas un partisan de la guerre, mais là c'est grave, non seulement Ratislav attaque un état pacifique, la Moldavia et en plus il s'en prend à notre Empereur bien aimé. Et que je sache Edoran ne vit pas dans l'insécurité.

Allancia News dit :
Je vois, vous êtes le responsable de votre groupe parlementaire. Nous avons pu remarquer, l'absence de plusieurs ministres au parlement. Sont-ils en voyage ?
Monsieur Carnavon dit :
Notre chancelier est très occupé par la guerre, néanmoins il est actif. Même chose pour M. Burgond. Quant à notre ami Charles-Alexandre de Fricard je ne suis pas habilité à vous en dire plus. Adressez-vous à son cabinet.

Allancia News dit :
Jusqu'à maintenant, l'UCE a perdu quelques plumes dans les débats au Parlement. L'UBE ne fait presque rien pour soutenir l'UCE. Est-ce un bon choix de soutenir les Burgond ?
Monsieur Carnavon dit :
Écoutez, il a été question de prendre l'UBE en signe d'ouverture. Que je sache nous ne soutenons pas M. Burgond parce qu'il est M. Burgond mais parce qu'il est notre allié politique. Personnellement c'est un ami en qui j'ai pleinement confiance. Il a le droit de s'exprimer, il n'est pas enchaîné à l'UCE. Nous attendons de lui la loyauté, et pas l'esclavage.

Allancia News dit :
Mais depuis cette alliance, l'UCE perd des points dans les opinions publiques. Le pontife a établi un décret contre l'UCE. Nous avons eu le scandale Burgond, qui a insulté et maltraité votre fille cadette. Est-ce toujours un bon choix, au mi-mandat, cette alliance politique ?
Monsieur Carnavon dit :
J'accorde la pleine confiance à notre choix. Je regrette cette dispute avec ma fille, mais elle a choisi un autre camp en politique, je dois accepter qu'elle soit malmenée, je ne serai pas toujours derrière elle pour la protéger. Quant au Pontife, je n'ai que faire de ses décrets contre l'UCE. Non n'avons jamais insulté l'Éther.

Allancia News dit :
Mais le cas de votre fille n'est pas politique. Il a maltraité et insulté la PDG des Entreprises de Castro-Pombal. Donc, je ne comprends pas votre lien politique. Vous nous dites, que Burgond a eu alors une réaction de vengeance contre le PJC, dans le dossier du registre ?
Monsieur Carnavon dit :
Mais je n'ai pas dit que Nicolas s'était vengé. Certes le dossier n'est pas politique (du moins, j'ose l'espérer). Je ne suis pas dans la Castro-Pombal. Je n'ai pas à me mêler de ce qui se passe entre un chef d'entreprise et le Ministre.

Allancia News dit :
Donc, vous appuyez les tactiques de vengeance politique de monsieur Burgond ? C'est ce que vous avez déclaré.
Monsieur Carnavon dit :
Mais cessez de dire Monsieur le journaliste que Nicolas Burgond s'est vengé sur ma fille. Pourquoi diable se serait-il vengé du PJC sur ma pauvre fille ? Ou ai-je dit le mot Vengeance?

Allancia News dit :
Vous avez déclaré : "Je regrette cette dispute avec ma fille, mais elle a choisi un autre camp en politique, je dois accepter qu'elle soit malmenée..." Vous avez établi un lien politique entre le ministre et votre fille.
Monsieur Carnavon dit :
Peut-être, mais il n'est pas question de vengeance... nulle part

Allancia News dit :
Nous pouvons appeler cela une vengeance.
Monsieur Carnavon dit :
appelez ça comme vous voulez, mais moi je n'ai jamais dit qu'il s'agissait d'une vengeance politique. D'ailleurs, je ne vois pas pourquoi Nicolas se vengerait du PJC.

Allancia News dit :
Quels sont alors vos projets futurs ?
Monsieur Carnavon dit :
du gouvernement ou du Ministère uniquement?

Allancia News dit :
du gouvernement.
Monsieur Carnavon dit :
Il s'agira avant tout de mettre fin au conflit avec Ratislav en le mettant hors d'état de nuire. Fini les États voyous. Ensuite continué à gérer Edoran selon notre programme. Si vous voulez les lignes exactes, voyez notre chancelier. Il sera le plus qualifié pour définir la suite de son mandat. Quant à moi, j'aimerais rencontrer les recteurs d'université ainsi que les associations étudiantes afin d'établir un possible plan de refinancement de nos universités qui en ont besoin. Il s'agira de trouver des solutions peut-être au cas par cas, car toutes n'ont pas les mêmes problèmes.

Allancia News dit :
Merci beaucoup de votre participation.
Monsieur Carnavon dit :
de rien

mercredi 18 avril 2007

Le parlement est à vendre

Avec le retrait de la vie active du groupe parlementaire du PJC, le parlement est à vendre. Nous savons que le député Noël, du PJC, a offert un compromis au Chancelier. Le porte-parole du PJC nous a expliqué, que le groupe PJC était favorable à une négociation.


Nous savons de source sûre, que le chancelier a refusé tout compromis. Il explique, qu’il n’a pas de preuve d’accusation, envers son ministre. Le ministre Burgond nous a démontré facilement, selon les sources internes de son cabinet, qu’il a refusé toute recherche de compromis. Selon certains de ses collaborateurs, monsieur Burgond refuse d’accepter ses erreurs. Les collaborateurs du ministre nous informent que le ministre Burgond est rarement présent au ministère, et qu’il profite au maximum des allocations de sa fonction, pour séjourner en toute sécurité dans son comté.

Le chancelier protège de cette façon, un ministre, qui est devenu un obstacle. Aujourd’hui, l’UBE est absent de la scène nationale. Actuellement, seuls, les membres de l’UCE sont des parlementaires présents, qui ne réalisent aucun débat. La situation est devenue grave. Le parlement est devenu un lieu, de dépense. Combien nous coûtent ses parlementaires absents ?

Le chancelier refuse de trouver un compromis. Il a raison. Il est plus important d’avoir un ministre incompétent et absent, qu’une vie parlementaire riche. Aujourd’hui, le parlement est en crise. Le responsable est absent. Il est caché encore dans son comté. Les parlementaires de l’opposition demandent aujourd’hui, la justice. Le chancelier a fait un choix, qui coûte au pays, la démocratie. Nous savons de source sûre, que plusieurs commerçants ont annoncé leurs refus de payer des impôts, pour des salaires de parlementaires absents.

Le chancelier a entre ses mains, l’avenir de l’Empire. Les coffres pourraient être vides dans les prochains jours. La démocratie mérite des sacrifices pour l’orgueil.

mardi 17 avril 2007

Burgond « le Barbare »

Suite au retrait de la vie active du parlement, du PJC, Allancia news a été rencontré certains témoins de la fameuse barbarie de Burgond a son ministère de l’Économie. Le PJC l’accuse d’être incompétent dans son travail, et de manquer à sa parole.

Cette histoire débute le 28 mars dernier, par l’adoption du décret sur le registre des entreprises. Il est intéressant de voir comment, une petite affaire de registre est devenue une question politique. Dans ce décret, le ministre Burgond adopte dans son article II : « Le RIE aura pour charge de recenser toutes les entreprises du Saint Empire, existante avant l'apparition du présent décret, ou qui seront crées après ». C’est par cet article, que les Entreprises de Castro-Pombal déclarent, qu’elles atteindront la visite des fonctionnaires pour le recensement des entreprises.

Monsieur le ministre a répondu, en montrant l’article III : « Toutes les entreprises devront se recenser dans le RIE pour avoir une existence légal dans l'Empire. De fait, la date de création de l'entreprise sera celle de son inscription sur le RIE ». La question reste dans un statu quo. Monsieur Burgond sort pour sa défense, une question de définition multiple du mot « recenser », par la suite il annonce aux Entreprises de Castro-Pombal, que son ministère n’a pas de fonctionnaire, et qu’il travaille seul dans un grand ministère.

Nous voyons, que Monsieur Burgond a mal écrit son décret. Malheureusement, il n’a pas cherché entre temps pour le modifier ou de chercher un compromis avec les Entreprises de Castro-Pombal. Il a surtout dernièrement déclaré : « Je déplore que des illétrées arrivent dans notre Empire a avoir votre envergure... ».

Ce nouveau comte fransien a déclaré à une jeune femme, qui dirige les Entreprises de Castro-Pombal : « Que vous ayez du temps a perdre m'importe peu, mais que vous fassiez perdre celui des autres, en particulier le miens, me dérange au plus haut points». Est-ce une façon noble et chevaleresque pour parler à une jeune femme ? De même, il menace la jeune mère, par cette déclaration : « Ne vous inquiétez pas Madame, si vous persistez, vous allez recevoir la visite des fonctionnaires imperiaux, mais pas pour ce que vous pensez... »

Que pouvons-nous penser de ce ministre ? Il rédige un décret, qu’il refuse de respecter. Il refuse tout compromis. Il refuse toute acceptation d’erreur de sa part. Il menace par contre. Il est étrange, que le Chancelier continue d’appuyer un barbare, comme l’a qualifié le député Nicolas Noël. Un ministre, qui vient d’être annobli, doit montrer l’exemple à la Nation, et chercher la paix et l’harmonie dans le Saint-Empire. Nous suivrons pour vous, cette affaire.

dimanche 1 avril 2007

La Moldavia devient une proie

L'armée loyaliste russlave en marche pour la Moldavia

Alors que la guerre civile fait rage en Russlavie et que la quasi-totalité de la famille Impériale a été faite prisonnière par les révolutionnaires rouges, le Tsarévitch, Alexeiev Samsonov, seul membre de la famille Impériale encore libre, s'est retrouvé à la tête de dizaines de milliers soldats de l'armée Russlave, loyaux et voyant en lui le digne sauveur de l'Empire, en sa qualité de rejeton du Tsar.

Mais cette impressionnante armée ralliée à sa cause dûe faire face à la réalité : plus aucun approvisionnement de vivres n'arrivait à destination depuis le début des conflits, et les courriers non plus. En bon soldats, n'ayant aucune connaissance de ce qui se déroulait dans le pays, ils se contentait de ronger leur frein à défaut d'autre chose, jusqu'à ce que le Tsarévitch se pointe. Mais pour sauver la nation, il leur faudrait remonter jusqu'à Gornograd où le gros des forces révolutionnaires ainsi que leurs dirigeants se trouvaient. Parcourir des centaines de kilomètres, le ventre vide, sans pouvoir trouver de vivre sur ces terres dévastés où les révolutionnaires étaient déjà passés.

De source sûre, nous pouvons affirmer que, en bon stratège ayant fait l'école nationale de l'armée grâce à un bon coup de piston, le peut-être futur sauveur de la nation russlavie décida de prendre le chemin inverse à Gornograd pour faire des razzias en territoire Edoranais, en passant par la Moldavia (sans ses sabots). De gré ou plus probablement de force, les paysans du coin devront s'investir pour faire le plein de pain et de wodka des troupes russlaves. Des conscriptions forcés, viols et pillages sont à présumer sur la route que tracera l'impressionnante armée loyaliste.

La Moldavia tremble désormais, mais comment ne pas se douter que les évènements de Russlavie respecteraient les frontières ?


[Article faux : poisson d'avril !]

Par : Le Panard Déchainé le 01 avril 1907

jeudi 29 mars 2007

International : Mnibet

Deux avancées sociales -trés- limitées au lointain et montagneux Royaume du Mnibet

Tandis qu'à l'assemblée les résultats du vote pour le Traité de Reconnaissance entre le Saint-Empire d'Edoran et le Royaume du Mnibet semblent avoir été oubliés dans un tiroir poussiéreux depuis trois semaines, le Mnibet nous fait voir que l'on peut être une monarchie absolue, féodale, quasi-médiévale, où le pouvoir spirituel se confond parfois avec le temporel, sans pour autant oublier le social pourtant. En effet, Sa Majesté l'Outamaraya, voulant dire "Roi Suprême" en Mnibétain, Dorje Dorsel III le souverain de ce petit pays a fait paraître deux décrets ce mardi 28 mars 1907. Equivalents à des lois étant donné l'immense pouvoir du monarque, ces décrets ne sont pas de réelles révolutions, mais on pourrait presque y voir comme la volonté de faire le bonheur, partiel, de son peuple. Ou au moins d'une partie.

Ces décrets font suite à une réunion d'une institution nommée "Tsongdu", l'équivalent d'une assemblée nationale trés restreinte où palabrent des nobles choisis par le Roi pour l'aider à légiférer et où les seuls termes de "vote" et de "démocratie" est inconnu voir grossier, comme dans le reste du pays d'ailleurs. D'aprés nos sources, si le Souverain aime écouter ses humbles vassaux arrivistes, il n'aime pas que l'on essaie trop longtemps de le faire changer d'avis. On en a empalé pour moins que ça. Le souverain décide donc de lui-même des lois, et de la politique du pays, n'ayant de compte à rendre à personne, et ses Conseillers (équivalents de ministres) s'occupent de leur application à la place de Sa Majesté. Quel beau pays vu comme ça...

Le premier décret stipule que le droit de manifester est acquis, non pas au peuple entier, mais uniquement aux ecclésiastiques, aux religieux du Temple Bouddhinste si ceux-ci reçoivent l'accord du "Grand Maître" de leur Canton (le Royaume en possède quatre, dont trois sous l'autorité directe d'un vassal du Roi, le quatrième sous celle de ce dernier), c'est-à-dire la plus haute autorité religieuse de ce Canton. Il est également inscrit que l'Etat devra être informé, par le biais d'un Conseiller, ainsi que la Maison Cantonale (signifiant la noblesse, ou "famille", d'un Canton). Ainsi donc le droit de manifester et son encadrement semble être accordé uniquement au Clergé sans que l'Etat n'ait le moindre droit de regard, bien qu'il puisse envoyé ses soldats pour veiller au grain. Mais ça n'est pas mentionné, pas si bête. Voilà qui est bien étrange pour nous. Mais pour bien saisir il faut savoir que, depuis des temps immémoriaux, les religieux ont pris l'habitude de protester "pacifiquement" (comprendre s'assoir en masse par terre sans bouger, et non pas défiler dans la rue avec des pancartes). Cela a pu d'ailleurs être remarqué à plusieurs reprises en Russlavie, ainsi qu'en Dastornia où ils furent violemment réprimés pour avoir soutenu des ouvriers grévistes. Ainsi donc, le Roi accorde un droit qu'ils avaient déjà pris... Bon, au moins la chose est claire. Les grands oubliés du décret semblent être le peuple, la populace, la masse travailleuse, bref, le Tiers-Etat, qui lui n'a pas reçu ce droit. Mais, ça, Sa Majesté ne s'en soucis guère. Espérons pour eux que les religieux useront de leur droit pour devenir leur porte-parole, ce qui pourrait être probable, mais l'avenir seul nous le dira.

Le second décret, quant à lui, se rapprocherait presque, mais de loin tout de même, du syndicalisme. Dans ce pays dénué d'usine, ayant une tout autre notion de l'entreprise et du patronat et où la production est artisanale, est née l'organisme nommé "Conseil des métiers", en fait plusieurs regroupés sous la même dénomination. Il a pour objectif de faire un lien entre les artisans et le pouvoir, afin que ces premiers fassent part à l'Etat, dans un rapport, de l'état général de leur corps de métier (par exemple l'ébénisterie, la maçonnerie, la poterie, l'agriculture de millet...). Un Conseil est composé de dix membres, des artisans ayant "brillamment réussi", et choisis par un "Magistrat impartial" : un membre du Clergé choisi par l'Etat. Ainsi au Mnibet, les religieux sont dignes de confiance (quel dépaysement !) et l'Etat n'hésite pas à leur accorder du pouvoir et des droits. Ces membres se réunissent tous les deux mois dans une capitale (la capitale nationale ou une capitale cantonale) et leur réunion devra être observée par un représentant de l'Etat. Au cas où. Leur rapport devrait ensuite être "pris en compte" par le gouvernement. Est-ce de bonne foi ou bien une manière de faire croire que le Roi est à l'écoute des travailleurs ? Enfin, des travailleurs... N'oublions pas que ceux qui ont un mot à dire sont choisis et peu nombreux, donc théoriquement peu représentatifs. Voilà une décision aux résultats limités.

Un droit de manifestation à une minorité, un micro-syndicalisme trés mitigé... Bref, un tout petit pas social dans un pays totalitaire.

Par : Le Panard Déchainé le 29 mars 1907

lundi 26 mars 2007

Une Association Caritative

Les bouddhinstes sur les plates-bandes des éthéristes, et une Impératrice en réclame.

Tandis que le concile des grabataires... Pardon, ma plume a fourché. Tandis que le concile des pontifes éthériens se réunit en Alémanie sur la demande de Son Eminence le pontife Meletios afin de discuter sur l'éventualité d'une inquisition visant à interdire le culte bouddhinste en Edoran et à rendre cette religion hérétique, le Ministre de l'Intérieur Son Altesse Illustrissime Charles-Alexandre de Fricard, récemment promu au gouvernement le 18 mars dernier par le Chancelier Son Altesse le Prince Alexandre-François de Freshville, vient d'autoriser ce jour une association caritative bouddhinste internationale, dénommé "Kunja" et signifiant "Bouquet d'Arbres" en Mnibétain d'aprés nos informateurs, à s'implanter en Edoran, suite à la demande de Son Eminence le Grand Maître Chaitanya Chinmay. Il paraitrait, dans les milieux autorisés, que le Ministre de l'Intérieur et l'Eminence Bouddhinste ne rejèteraient pas l'éventualité d'une collaboration, encore obscure à l'heure actuelle, entre le ministère et l'association.

Le concile. Parlons-en, ou plutôt de la volonté du pontife Mélétios. En effet, celui-ci montre une forte animosité à l'encontre du culte bouddhinste, malgré la bonne volonté de son représentant Chaitanya le barbu. En effet, Son Incontinence le pontife Meletios traite le bouddhinsme de "secte dangereuse". Or, malgré sa sagesse bien connue dans les maisons de retraite, il n'arrive pas à appuyer son opinion, ce qui laisse penser que celle-ci est sans fondement. En l'écoutant, on peut s'apercevoir de suite qu'il craint surtout la fuite de ses fidèles et de leurs sousous. Le danger du bouddhinsme est donc qu'il est plus attirant que l'éthérisme. Mais va savoir pourquoi !

De son côté, l'association Kunja, financée uniquement par des dons, est déjà présente en Sainte Russlavie, qui fut durant plusieurs mois son unique siège, puis s'est implantée en Dastornia. Officiellement bouddhinste, donc gérée par des bénévoles fidèles de ce culte, l'association compte également comme employés bénévoles des personnes de toutes religions et de toutes classes, afin d'aider les miséreux de diverses façons, comme des distribution gratuites de biens de première nécessité, ce en quoi on ne peut leur trouver de torts, bien que les mauvaises langues diront qu'il s'agit d'un procédé insidieux visant à l'évangélisation des peuples en donnant une bonne image du bouddhinsme. Si l'objectif réel n'est pas là (d'ailleurs, comment tenir rigueur sans être hypocrite à des gens prônant si ouvertement l'amour et le partage ?), certaines études montrent tout de même que les actions de l'association ont un effet sur la propagation du bouddhinsme.

Pour en revenir à l'insertion de l'association en Edoran, nous pouvons nous amuser de voir que pour aider les nécessiteux du Saint-Empire, seule une religion dite "étrangère" semble faire l'affaire. Mais que font les éthéristes ? Ils mangent, boivent, et discutent. Quant ils n'appellent pas à condamner au bucher les hérétiques. Les bouddhinstes, eux, agissent. Les éthéristes ralent, les bouddhinstes sauvent des vies. Le parti est vite prit, surtout lorsque les uns veulent envoyer au bucher (espérons que ce ne soit qu'une image) les autres qui veulent aider tout le monde. Sans oublier les propos du pontife, affirmant "L'Eglise veille" à Albane-Ursula Plakniss (U.N.E.). Oui, l'Eglise ouvre les yeux, mais croise les bras.

Notons tout de même que l'association s'est trouvé une alliée de taille. Et quelle taille ! La presque jeune et tout à fait jolie Sa Majesté Impériale l'Impératrice Anna-Christina est devenue officiellement la marraine de Kunja, officialisation faite par le biais de nombreuses affiches de réclame, aussi bien en Edoran que dans toutes les nations où le bouddhinsme est présent. Je serais trés mesquin en affirmant que ce parrainage est une fantastique occasion pour l'Impératrice de se faire connaître dans tout le micromonde comme une protectrice des faibles. Ho oui, je serais mesquin en l'affirmant, mais sans doute vois-je trop l'hypocrisie partout.

Par : Le Panard Déchainé le 26 mars 1907

mardi 20 mars 2007

Retour sur les pendaisons

Retour sur l'affaire des trois assassinats sauvages de bouddhinstes à Alliancia

Conformément aux usages et aux croyances bouddhinstes, la cérémonie dite de "l'Ultime Honneur", issue d'une ancestrale coutume mnibétaine, fut réalisée par les familles des malheureuses victimes, assassinées pour des raisons encore inconnues dans la nuit du 16 au 17 mars. Pour accomplir ce rituel bouddhinste obligatoire, les proches des disparus ont du se recueillir auprés des corps durant deux jours et deux nuit. Les proches ne purent se nourrir qu'au crépuscule de chacune de ces deux journées, et ne pas dormir. En aparté, je me vois dans l'obligation de déconseiller les âmes sensibles de poursuivre la lecture de ce paragraphe. Poursuivons. Suite à ce recueillement, les corps ont été désossés et vidés de leurs entrailles. Les viscères et les os furent parfumés, séchés puis brûlés, et les cendres furent dispersées autour des maisons des défunts. Les chairs furent découpées et, d'aprés mes recherches sur les rituels bouddhinstes, car fort heureusement on ne m'a pas autorisé à observer la scène, disposées sur un autel mortuaire où les bêtes viendront manger cette viande humaine. Les familles n'ont pas acceptées de me dire où l'autel fut installé. Cette cérémonie pouvant paraitre odieuse, atroce, ou choquante pour les non-bouddhinstes permettrait à l'âme du défunt de quitter le corps afin de se réincarner. Décidément, les bouddhinstes ont le coeur bien accroché et des rites bien... exotiques.

Revenons-en à l'affaire des pendaisons. L'hypothèse la plus avancée serait qu'il s'agit d'un crime à l'encontre de l'appartenance religieuse des victimes. Rien n'est encore sûr, mais la conjoncture actuelle fait que tout porte à croire que des personnes influençables auraient pu être poussée à ce crime. En effet, les multiples réactions violentes de l'Eglise, représentée par le pontife Meletios, à l'encontre de la religion étrangère auraient pu avoir comme effet d'attiser une haine des edorans les plus conservateurs, voir des intégristes éthéristes. Bien entendu, il ne pourrait s'agir que d'une minorité, ce qui est le plus probable étant donné les réactions des politiques et de nombreux badauds que votre dévoué a pu interroger. Quoi qu'il en soit, l'Eglise possède une grande influence et il se pourrait que, inconsciemment, elle ait poussé de pauvres idiots à commettre un acte aussi affreux envers des innocents. N'oublions surtout pas que l'Eglise a condamné publiquement les pendaisons, celles-ci allant à l'encontre de "ses valeurs".

Ce qui est sur dans ce fait-divers, peu courant tout de même, c'est qu'il deviendra sans doute le symbole des tensions existantes entre les deux cultes, de l'intolérance de certains à l'encontre des découpeurs de cadavres, s'il s'agit bien d'un crime à caractère religieux comme l'hypothèse que nous avançâmes présentement.


Par : Le Panard Déchainé le 20 mars 1907

Législatives, première partie

Le Panard analysera dans une suite d'articles différents moments clés de "l'aprés-législatives". Aujourd'hui, la conférence de presse de l'UBE.

Suite aux élections législatives, l'Union Bourgeoise Edoranaise, ayant acquis 12 sièges au Parlement, a donné une conférence de presse à sa permanence, monsieur Nicolas Burgond de Lachenaye le président du parti se présentant pour répondre aux questions des journalistes présents. Le Panard Déchainé votre trés dévoué était bien évidemment de la partie. La conférence débuta, comment s'en passer on ne peut s'en lasser, d'un discours du président tout fier derrière son pupitre, vantant les mérites de la bourgeoisie, gloire du pays, et cetera, et cetera. Répondant à une première question sur le sujet de l'exploitation du prolétariat par la bourgeoisie, monsieur Burgond affirma que "les rôles doivent être respectés" : l'ouvrier est le bras, le bourgeois la tête donc. Mais proportionnellement au travail accompli par chacun, les bourgeois semblent mieux profiter des richesses sensées être redonnées à tous par la "redistribution salariale". Cigares, costumes, spectacles et confort de luxe, tout est bon pour l'afficher au grand jour d'ailleurs, et si les bourgeois travaillaient, par la "difficile tâche d'organiser le travail des ouvriers" dixit le Comte, autant qu'ils gagnent, et ce de la même façon que les ouvriers, ils feraient des journées de soixante heures. Il y a quelque chose de pourri. Monsieur Burgond ne semble pas sortir bien souvent manier la fraiseuse.

Puis les questions en vinrent au thème de la religion. Bien entendu pour le président de l'UBE, l'Eglise éthériste doit avoir une place de premier choix en Edoran, mais que toutefois il reconnait la liberté de culte, de façon privée, ou "semi-privée". Nous ignorons ce qu'il veut d'ailleurs dire par "semi-privé". Peut-être que ça signifie lorsque l'on prie la porte ouverte. Puis nous en vînmes à la question de l'implication de l'Etat contre les discriminations religieuses. Là dessus, le président fut évasif, et répondit à côté de la plaque par une pirouette en citant le cas des pendaisons à Alliancia, affirmant que ce crime "méprisable" (ce terme signifiant que ces pendaisons ne sont pas dignes d'attention, soit dit en passant) mérite un châtiment. Mais il ne dit mot sur d'éventuelles actions préventives ou punitives contre les discriminations.

Enfin, le Comte de Lachenaye jugea exagérés les divers propos du Pontife Meletios sur le culte Bouddhinste, tout en insistant là-dessus sur la liberté d'expression, et sur le fait que ce n'est pas la première fois. Le quotidien et l'habitude autorisent ainsi l'intolérance exacerbée, et la liberté d'expression autorise désormais les accusations diffamatoires et les appels à la violence. Drôles de façons de voir les choses. Or, monsieur Burgond est dubitatif quand à la correspondance des propos du pontife comme étant des appels à la violence, ce que le Panard soutiens bec et plume. Revenons maintenant par une subtile transition sur les dires du Pontife Meletios, ce représentant de l'autorité de l'Eglise de par son statut, et donc la parole à écouter et à croire pour nombre d'éthéristes convaincus. Celui-ci a, et ce à plusieurs reprises, affirmé publiquement que le culte bouddhinste est une "secte dangereuse". Or, dans l'esprit des personnes faibles et influençables, la démarche de pensée, inconsciemment, ne peut être que la suivante : ce qui est dangereux est un ennemi, et ce qui est ennemi est à abattre ou à exclure. Voilà bien où peuvent conduire des propos immodérés de la part d'une personnalité aussi influente.

Par : Le Panard Déchainé le 20 mars 1907

samedi 17 mars 2007

Une victoire importante

Les résultats officiels nous confirment la victoire importante de l'UCE, aux élections législatives. Cette victoire montre une division de l'opposition.

Les résultats présentent, qu'il est officiel d'annonce que le seul parti politique national, et qui représente le mieux l'Empire, est l'UCE. L'UCE a réussi à avoir des députés dans toutes les provinces. Cette victoire de l'UCE donne une nouvelle force politique, au nouveau gouvernement.

Une autre étude des résultats montre surtout qu'il y a une division de l'opposition, selon les régions. La seule province, qui ne connaît aucune opposition, reste la Fransie. Il est clair, que la division régionale de l'opposition a nui aux possibilités de sortir une coalition importante. Il est clair, que la question des régions et des provinces sera importante dans l'avenir.

Comment peut-on expliquer, qu'il existe une polarisation des votes dans chaque région ? Il est clair, que le nouveau gouvernement devra trouver des réponses. La décentralisation du pouvoir sera dans ce sens, une question centrale des débats de l'Assemblée.

L'avenir nous annoncera, si cette élection nous annonce une nouvelle façon de faire de la politique.

vendredi 16 mars 2007

Pendaisons sauvages

Trois assassinats, un décés. Ils tombent comme des mouches !

* La corde aux pieds :
C'est un bien mauvais réveil que connurent les habitants du quartier de la grande place du centre-ville d'Alliancia. Trois cadavres furent découverts, vraisemblablement de bouddhinstes. Il étaient pendus par les pieds, et à l'heure actuelle la police n'ignore aucune piste. Mais à qui profite le crime ? Vu les derniers évènements, cela doit bien plaire au Pontife Meletios.

* Au suivant en Moldavia :
Le dauphin au doux nom d'Idhomène VIII Kosturi succèdera au trône laissé vide de feu Sa Majesté Royale Alexandru III. Que ceux que ça intéresse lèvent la main !

Par : Le Panard Déchainé le 16 mars 1907

Echaufourée Religieuse

Combat public et verbal de barbus religieux

De nombreuses personnes furent témoins d'une joute verbale sans pareil entre Son Eminence le Pontife Méletios, Doyen du Concile et éthériste con-vaincu, et Son Eminence Chaitanya Chinmay, Grand Maître de son état, le bouddhinste. Ce dernier jugea publiquement les propos du représentant de l'Eglise, à propos des récents évènements violents romanegrins de nationalistes à l'encontre des communautés Hébaïtes et Halawites, comme étant des "absurdités". L'éthériste pris la mouche et l'accusa d'insulter l'Eglise entière, et somma qu'on l'arrête, le "capture", le torture afin d'expier ses péchés. Ce furent ses propres mots, montrant bien que la liberté d'opinion est bel et bien bafouée et non-reconnue par l'Eglise. En tout cas, quand ça l'arrange, et sans doute aimerait-elle bien pouvoir envoyer au cachot médiéval les infidèles et les personnes ayant une opinion différente ou contraire à la doctrine éthériste, cela dit bien floue en l'absence de textes.

Rétorquant judicieusement, le bouddhinste montra alors que la volonté de l'éthériste était assimilable à celles qu'il dénonçait comme étant du barbarisme. Le pontife ne vaut-il alors pas mieux que les nationalistes romanegrins, assassinant à tour de bras ?

C'est alors que les deux protagonistes jouèrent sur la définition du barbarisme, rejetant l'un sur l'autre la culpabilité d'être une probable menace sauvage et brutale pour l'Edoran, jusqu'à ce que l'éthériste ne trouve plus rien à dire. Le bouddhinste lui ayant cloué le bec avec brio, il tourna le dos avec mépris, sous les pourtant calmes vociférations du Grand Maître, appelant à la fraternité et l'égalité des hommes, avant de quitter les lieux avec ses fidèles.

Pour conclure, revenons aux premières paroles du pontife. Celui-ci dit, aprés lecture de l'article sur la Romanegra dans "Le Peuple Edoranais" (16/03/07), "Encore une preuve que sans les lumières de l'éthérisme, un peuple revient à la barbarie...". Or, les dites lumières, plus obscurantistes qu'autre chose d'ailleurs, ce terme ne convient pas tellement, ne sont présentes qu'en Edoran. Le micromonde entier sombrerait-il alors dans le barbarisme ? Ayant un peu voyagé et m'informant de l'actualité internationale en bon journaliste, je n'ai rien remarqué de semblable. Comme quoi, tout est bon à prendre pour la propagande de l'Eglise.


Par : Le Panard Déchainé le 16 mars 1907

Exécutions nationalistes

Alba, Capitale du Royaume de Romanegra vit pour le moment à l'heure d'exécutions sommaires menées par des sbires nationalistes.


Suite à l'exécution du ministre Saad Dominescu, Son Excellence le Duc de Frýburghi Flaviu Basiliescu,
Général de l'Armée Royale Romanegrine
Ministre de la Défense et de la Guerre avait déclaré que "Etant donné l'évidence de la mort violente de l'ancien Ministre de la communauté halawite, le très honoré Saad Dominecu, il est à craindre que de fortes tensions intercommunautaires puissent apparaîtrent! Selon le rapport actuel de l'enquête, il semblerait que les auteurs de ce crime affreux soient des Halawites dissidents, des Hébraïtes et des Francs-Charpentiers. En conséquence, je déclare l'Etat de siège dans la Capitale du Royaume de Romanegra. Des régiments Cathodoxes-Orthodiques fidèles à la Couronne sont déjà en marche pour occuper dès que possible les quartiers problématiques... Les complices de ce meurtre, convaincus de haute trahison, seront invariablement arrêtés dans les jours qui suivent!"

Les relents nationalistes et xénophobes de cette déclaration a déclenché les pires exactions de la par de ces milices et ces forces répressives dans les rues d'Alba.
Les gendarmes et les soldats de la garnison, aidés par des milices nationalistes, ont arrêté de très nombreuses personnes, dont certaines importantes, de la cité. Des députés progressistes font partie de celles-là, ainsi que des responsables halawites, des fonctionnaires hébraïtes et nombre de badauds. On a rapporté que l'ancien pacha avait été exécuté sur le seuil de sa maison de retraite par la soldatesque avinée, aboyant inlassablement des slogans nationalistes. La loge des Francs-Charpentiers a été mise à sac, ses membres connus ont également été menés à la Caserne Saint-Alexis, lieu où ont été rassemblés tous les prisonniers.
Les coups de feux ont suivi de peu ces arrestations.
Chacun attendait la réaction de la garde Alexandernaia envoyée par le Kzar pour ramener le calme et punir ces criminels.

AUTEUR : Fulgence Appert (Alba) DATE : 16 mars 1907

jeudi 15 mars 2007

Meurtre au chandelier !

Faits divers chez la Gertrude :

Il est d'usage chez les députés et autres intellectuels (excusez ce trait d'humour) qu'aprés les débats parlementaires, s'ensuivent les ébats orgiaques chez Dame Gertrude, le bordel chic. Soit dit en passant, le terme "chic" fait plutôt penser au raffinement, et non au commerce des corps et au partage des maladies vénériennes. Mais revenons-en aux faits.

Ce soir-là, un pas vraiment jeune mais vraiment ventripotent bonhomme que nous nommerons Durand pour ne pas nuire à la réputation de la famille de monsieur de Transnonain, se rendait chez la Gertrude, en quête de cabriole, sa femme bien-aimée n'étant plus attirée par ces choses, et encore moins par les siennes. C'est imbibé comme une éponge qu'il entra au boxon, non sans difficulté car, d'aprés lui, la porte bougeait de droite à gauche. Ayant choisi une donzelle aussi jolie et délicate qu'il était à jeun, il monta à l'étage avec elle. Celle-ci voulut l'emmener dans la première chambre, mais monsieur Durant préféra prendre celle du fond.

Bien mal lui en as pris, car c'est à ce moment précis que tout bascula, en même temps que notre monsieur Durand qui s'était pris les pieds dans le tapis. Se relevant, il vit son épouse sur un lit, accompagnée dans ses ébats par un autre homme. Fou de douleur et de chagrin, il saisit un chandelier et fracassa d'abord un morceau du lit, avant de se reprendre et de viser la tête de sa femme, qui mourut sur le coup. L'assassin fut rapidement maitrisé par l'amant de sa femme, le temps qu'un officier de police, déjà sur les lieux dans la chambre à côté, intervienne.

D'aprés la police, l'homme devrait en prendre pour vingt ans. Mais quand on aime, n'a-t-on pas toujours vingt ans ?

Par : Le Panard Déchainé le 15 mars 1907

Actions, réactions

Des personnalités interrogées par nos petits vendeurs :

V-E Chandebise, UNE tendance merxisant d'après nos sources (un merxiste modéré donc) nous dit que c'est "Une formidable nouvelle que ce journal. Réveillera-t-il les consciences??". C'est que nous à la rédaction, on voudrait bien. Après tout, on est là pour ça.

Albane-Ursula Plakniss, UNE, nous informe que "C'est un formidable journal, qu'en tant que femme libérale je soutiens pour son franc-parler et sa liberté éclatante !" En tant qu'homme libertaire, j'espère que cette liberté éclatante éclaboussera l'Edoran de poussières émancipatrices.

Philbert Carnavon, UCE, nous hurle que "Si ce journal s'intéresse à l'actualité intelligente et pas aux ragots de bas étage, et qu'il tient la ligne de son premier article je dis : BRAVO. Encore!!" Moins fort, j'ai les oreilles qui bourdonnent. T'inquiètes pas cher et tendre concurrent, nous laissons le soin des ragots, de l'arrivisme et de la propagande aux autres participants de ce pastiche de publications informatives. Attends de voir la suite, tu va rire.

Charles-Alexandre de Fricard nous avoue que ""[Le Panard Déchainé est un] Organe de presse remarquable pour la liberté qu'il s'accorde, ainsi que pour son style d'écriture admirable. Néanmoins le contenu est parfois discutable, même si je comprend que c'est avec cette ironie que les rédacteurs gagnent leur vie !" Il faut bien, on ne peut pas compter sur les bénéfices du monopole de nos innombrables entreprises coloniales, nous. Quant à notre liberté, si on ne se l'accorde pas nous-même, qui le fera ?

L'Impératrice Anna-Christina reconnait que "Je dois avouer que le ton ironique et les propos satiriques m'agaçaient au début, puis je me suis rendue compte que les rédacteurs avaient la plume fine et habile ! Tant que ce journal sait rester dans des limites "conventionnelles", je ne puis que me réjouir d'une presse réellement libre !" C'est comme tout, au début ça fait un peu mal, et c'est aprés qu'on adore.



Et attendons également de voir quelles seront leurs réactions quand le Panard parlera d'eux. Si toutefois votre dévoué trouve une critique à faire sur leurs actions, ou inactions, cela va de soi. Prenez garde vils coquins, le Panard rôde et est rodé !

Le Panard, le journal qui prend son pied pour le foutre au derrière des autres !


Par : Le Panard Déchainé le 15 mars 1907

mercredi 14 mars 2007

Concurrents, poil aux dents

Le Panard analyse pour vous les articles des journaux concurrents sur les élections législatives.

Tandis que les Edoranais attendent fébrilement le dépouillement des urnes par l'Association des Imitateurs de Mollusques, s'activant vivement à leur tâche comme le montre le retard de deux jours de la proclamation des résultats, nos trés aimés concurrents jasent.

En fin de compte, la "Tribune Edoranaise" ne dit mot. Ou plutôt n'en écrit aucun, et tout porte à croire qu'ils sont sponsorisés par l'Association des Imitateurs de Mollusques.

Pendant que la "Tribune" fait un barbecue, le "Peuple Edoranais" se contente d'une entre-vue avec le président de l'UCE. Simple, et efficace car permet au journaliste de se contenter de poser les questions, et de rapporter les réponses. "C'est le printemps, profitons-en" semble être la devise de ce journal.

De son côté, le journal "Alliancia News", aimant tellement son pays qu'il n'ose même pas utiliser sa langue pour son nom, promet un article tout en finesse, comme le montrent les deux-trois lignes de l'article. " Cette campagne électorale fut longue et a touché différents sujets" dixit le journaliste (utiliser ce terme revient d'ailleurs à salir la profession). Voilà une bien belle phrase pour tout dire, sans se fatiguer. "Cette victoire montre le poids des idées et de l'influence de l'UCE dans les différentes provinces". Bravo l'artiste ! Quelle perspicacité ! Il est vrai qu'un parti gagnant sans influence aurait été plus saugrenu.

L'UCE, parié gagnant. Décidemment, l'Association des Imitateurs de Mollusques a également beaucoup d'influence, quant on voit les tâches menés par le précédant gouvernement. C'est-à-dire proche du zéro. Notons tout de même la prise de pouvoir économique coloniale des Etablissements Fricard-Freshville, assurant un monopole et un contrôle absolue des prix des marchandises issues de la production coloniale. Si monsieur tout-le-monde avait fait une telle demande, je met ma plume a couper que le résultat aurait été différent à celui de Son Altesse Illustrissime Charles-Alexandre de Fricard. D'ailleurs, dans Fricard, n'y a-t-il pas "fric" ?

Le Panard Déchainé vous salut bien bas, cher public mon amour.


Par : Le Panard Déchainé le 14 mars 1907

lundi 12 mars 2007

UCE a gagné

SI LA TENDANCE SE MAINTIENT, LE PROCHAIN GOUVERNEMENT SERA MAJORITAIRE ET UCE. Selon les derniers chiffres, cette élection confirme, que l'actuel gouvernement a l'appui des citoyens.

Cette campagne électorale fut longue et a touché différents sujets. Le prochain chancelier sera donc le prince de Freshville, qui connaît une longue histoire dans l'administration publique.

Cette victoire montre le poids des idées et de l'influence de l'UCE dans les différentes provinces. Avec un contrôle total des deux chambres, l'UCE est sûr d'avoir la capacité de gouverner sans aucune opposition.

Nous souhaitons donc félicitions à son Altesse.