mardi 23 août 2005

Ouverture du congrès de l'UNE

C'est dans un climat de suspicion quant à ses liens avec le MRA que Vincent de Rougemont a ouvert, hier, le second congrès de l'Union Nationale Edoranaise. Les questions n'ont pas tardé à fuser à l'encontre du secrétaire général du parti libéral au sujet de ses possibles liens avec le mouvement terroriste. Sur la défensive, Rougemont a réaffirmé publiquement que de tels liens ne sont que le fruit de l'imagination débordante de quelques adversaires politiques. "Les gens du MRA ont constamment renié et craché sur mes idéologie, alors, comment pourrais-je être leur maître à penser?" s'est exclamé Monsieur de Rougemont devant un auditoire acquis à sa cause.

La réunion s'est ensuite poursuivie par la communication du programme que l'UNE soutiendra lors des prochaines élections. L'on peut retenir, sans surprise, que ce programme fait la part belle à la main mise de l'Etat sur l'économie et au développement d'une population d'assistés, électeurs dés lors captifs.

Il est certes outrancier de penser que Monsieur de Rougemont puisse avoir quelque lien que se soit avec les terroristes. Cependant la diffusion au sein d'une certaine frange pauvre et illettrée de la population d'idées utopiques et contraires à l'organisation sociale de la société ne peut que créer une surenchère permanente entre les mouvements gauchistes. Cette spirale menant à terme à la multiplication d'actes violents, « œuvres » de quelques fous trouvant que les lendemains promis par Monsieur de Rougemont tardent à chanter.

Un peu de tempérance et de raison feront plus contre le MRA que des dénégations stériles.


Charles de Saintinaix
23 août 2005


L'assaut d'Ankharna a débuté !

Répondant courageusement à l'affront du sultan renégat, nos troupes commandées par son altesse impériale en personne marchent à l'heure actuelle sur la capitale turcosienne. C'est à l'aube que le général De Prusseau, aide de camps de son altesse impériale, a donné l'ordre à nos 50.000 frères venus laver l'honneur du pays en territoire barbare de faire mouvement vers la capitale de Saladin V.
La marche de nos troupes, appuyée par notre flotte n'a, jusqu'à ce jour, rencontré aucune résistance digne de ce nom, l'ennemi préférant fuir plutôt que combattre.
Massés pour défendre leur dirigeant félon terré dans ses mûrs, 30.000 turcosiens attendent une défaite certaine. Des centaines de désertions sont déjà répertoriées.

Guidé par un juste courroux, le bras vengeur de l'Edoran ne tremblera pas au moment d'administrer au traître son châtiment légitime.

Son Éminence le Pontife Meletios, Doyen du Concile donnera une messe vers midi en la cathédrale d'Allancia pour le salut de nos troupes.

Gonzague Saint-Ange
23 août 2005

vendredi 5 août 2005

Insurrection en Turcosie

Au lendemain de la rupture unilatérale par Saladin V du serment d’allégeance liant depuis plus d’un siècle les sultans de Turcosie à la couronne impériale, la situation aurait sombré ce matin dans l’horreur avec le massacre d’au moins cinq officiels edoranais en poste sur place. C’est par un courrier lapidaire adressé au palais impérial que le 10e sultan de Turcosie a, hier, signifié la fin du serment faisant de son pays un vassal du Saint Empire.

Déjà depuis quelques mois des tensions étaient perceptibles entre les deux états. La vague de violence ayant suivi la mort accidentelle d’un jeune turcosien tué par une patrouille de l’armée impériale dans la province d’Abouchara était déjà venue signifier, il y a deux mois, la montée du sentiment anti-edoranais au sein de la population turcosienne.

Une mission de conciliation avait était diligentée par l’empereur mais n’avait reçue de la part des autorités locales qu’un accueil pour le moins glacial. Il ne manquait plus alors qu’une étincelle pour mettre le feu aux poudres. Ce sont les conclusions rendues hier par la cour martiale appelée à statuer sur l’affaire d’Abouchara et qui écartent toute sanction envers les soldats edoranais qui a servi de détonateur. La réponse turcosienne ne s’est pas faite attendre puisque ce n’est que quelques heures plus tard que la fin de la vassalisation du sultanat était décrétée.

La rupture des moyens de communication avec le sultanat nous empêche d’avoir une vision claire de la situation sur place mais d’ors et déjà des rumeurs de massacres nous parviennent. En effet, une insurrection générale aurait éclatée suite à la déclaration de Saladin V et au moins cinq officiels edoranais dont nous ne connaissons pas à l’heure actuelle l’identité, auraient été décapités par la foule.

Quoi qu’il en soit, une réponse rapide et forte est attendue de la part du gouvernement afin de restaurer l’ordre en Turcosie et mettre fin à cette révolte totalement contraire au traité de vassalité et au droit international.

Hector Chardon
05 août 2005

On a tiré sur le ministre

Une tentative d’assassinat a visé aujourd’hui vers 17h00 Monsieur Dutronc, actuel ministre de la santé. L’homme politique était alors à la tribune du congrès de l’U.C.E. afin d’y annoncer son élection au poste de secrétaire général avec 100% des suffrages exprimés.
Lucéra en fin d’après midi

Selon des témoins présents sur place ce sont au minimum trois coups de feu venant de deux endroits différents qui ont été tirés vers la scène. Le ministre est sain et sauf mais son épouse, touchée à la poitrine, a été immédiatement transférée à l’hôpital de Lucéra où le diagnostic restait ce soir encore très réservé selon un des médecins contacté par nos soins. Un garde du corps touché plus légèrement a pu quitter l’hôpital vers 21h00.

Cet attentat, même s’il n’a pas encore été officiellement revendiqué, porte la signature manifeste du MRA, ce mouvement terroriste gauchiste ayant de multiples fois menacé les dirigeants de l’UCE. On peut toutefois s’interroger sur l’intérêt d’une telle tentative alors que, durant le débat sur la loi Tikal, le ministre Dutronc s’est affiché plus concilient que prévu, s’attirant même des critiques au sein de son propre mouvement (cf. notre article sur l’ouverture du congrès)

Le ministre de l’intérieur Carnavon s’est immédiatement rendu sur les lieux et a promis que les coupables seraient rapidement arrêtés.

La rédaction de la Gazette d’Allancia, révoltée par cet acte barbare, prie pour le prompt rétablissement de Madame Dutronc.

Charles de Saintinaix
05 août 2005


jeudi 4 août 2005

La balle au colonel

Cette semaine, la rubrique "Point de vue" donne la parole au colonel de Fabry qui milite en faveur de la création d'une ligue professionnelle de balle au prisonnier. Un rappel historique est nécessaire pour comprendre l'à propos de cette idée pouvant, de prime abord apparaître pour légère.

En effet si de nos jours ce jeu ne se pratique plus que dans les cours d'écoles, il faut bien se souvenir qu'il n'en fut pas toujours ainsi.

Ce sport fut en inventé lors de la guerre Chiron francienne de 1235 par de jeunes nobles franciens retenus prisonniers par les troupes du prince de Freshville. La légende raconte que les nobles chironais furent tant passionnés par ce jeu qu'ils y défièrent les prisonniers franciens. L'enjeu de ce premier match international fut la liberté des prisonniers. Hélas, l'histoire ne dit pas qui sortit vainqueur même si des versions contradictoires circulent dans l'Empire.

Quoi qu'il en soit, ce sport devait dés lors se répandre par mis la noblesse des deux royaumes. Des équipes semi professionnelles virent le jour grâce à quelques riches mécènes. Un championnat de la principauté de Freshville fut même organisé en 1443 auquel participa une équipe francienne. Malheureusement, les guerres incessantes devaient peu à peu jeter l'oubli sur cet épisode de paix et d'entente entre les deux royaumes.

La situation politique actuelle est totalement différente, l'avènement de l'Empire est venu affirmer à jamais la fraternité entre la Francie et le Chiron. C'est pour cette raison que je pense que la refondation d'un grand championnat de "Balle au prisonnier" opposant des équipes issues de toutes les régions de l'Empire pourrait générer un grand élan populaire scellant l'union sportive après l'union politique. Une telle compétition aurait en outre le mérite de réunir autour d'une saine activité autant physique qu'intellectuelle toutes les composantes de notre belle société.

Jonathan Emile de Fabry
Colonel à la retraite
Ancien commandant du IIe régiment de hussards basé à Portneuf

Colonel de Fabry
04 août 2005


mercredi 3 août 2005

Le Festival est ouvert

Le premier festival du Microfilm d'Edoran permettra, jusqu'au 7 août, de venir admirer les meilleures productions nationales ainsi que quelques joyaux venus de l'Etranger. Une fois n'est pas coutume mais nous nous devons de saluer à double titre Monsieur de Rougemont.

Le premier festival du Microfilm dont il est à l'origine et qui vient de débuter au palais Farniése est l'une des très bonnes surprises de la saison culturelle edoranaise.

La qualité des oeuvres présentées rassure qui aurait été inquiet quant à la vitalité de la création artistique de notre pays.

En ouverture du festival nous avons pu assister à la projection du second microfilm de Pierre Emmanuel de Fontroux, Infidélité Jardinière qui s'acheva par une ovation de prés de quinze minutes. Ce Microfilm produit par Monsieur Langeain de Pouillac dépeint avec toute la force émotionnelle du dépouillement visuel le lien quasi charnel qui unit tout Homme à sa terre et ce jusqu'au sacrifice de sa vie. Une telle ode au patriotisme n'a pas manqué de faire chavirer le coeur des spectateurs.

Le festival doit continuer jusqu'au 7 août avec la fine fleur des micro cinéastes tant edoranaise qu'étrangers. Les éventuels retardataires peuvent encore déposer leur création auprès de Monsieur de Rougemont

Le second coup de chapeau que nous devons à Monsieur de Rougemont est pour avoir épargné aux festivaliers le visionnage de ses propres créations micro cinématographiques qui, à l'image du Dictateur fou son premier attentat au bon goût, ne sont que basse propagande.

Deux belles initiatives qui dressent haut les couleurs de la culture edoranaise.

Louis Lux
03 août 2005

IIe congrès de l'U.C.E.

Le IIe congrès de l'Union Conservatrice Edoranaise s'est ouvert hier à Lucéra alors que certains doutes subsistent quant à l'orientation idéologique du parti. C'est encore auréolé de sa récente victoire aux élections générales que le jeune parti conservateur edoranais tient depuis hier son second congrès.

Comme l'a brillamment rappelé Monsieur le duc d'Esse lors de l'allocution d'ouverture le but de ce congrès est de donner au parti des statuts ainsi qu'une ligne idéologique cohérente lui permettant de mettre en oeuvre une action gouvernementale efficace.

Cependant déjà des voix s'élèvent pour remettre en doute la capacité de l'U.C.E. à imposer au pays les réformes impopulaires nécessaires afin de pérenniser la croissance et donc le bien être de chacun.

A ce sujet, on ne manque pas de rappeler les difficultés rencontrées, à la Chambre, par Monsieur le duc d'Esse pour mettre fin à ce ridicule débat sur les conditions de travail ou bien encore certaines paroles malheureuses tenues par lui sur quelques une des plus grandes familles de notre pays.

La possibilité d'une brouille entre Messieurs d'Esse et de Corvin n'est pas encore avancée mais semble bien devoir quelque peu assombrir cette belle démonstration d'unité.

Quoi qu'il en soit, l'U.C.E. serait bien mal avisée de croire pouvoir gouverner sans l'appui des forces vives de la Nation.

Charles de Saintinaix
03 août 2005