vendredi 30 septembre 2005

Rougemont veut se venger !

Depuis deux jours, le gouvernement de Rougemont a pris d'assaut le Palais des Gouverneurs de Confolens pour arrêter le Gouverneur Dutronc. Le gouvernement de Rougemont souhaite ainsi mettre la main sur la province de Chiron. Cette province a voté UCE, mais elle est la défenderesse de la tradition en Edoran.

Monsieur de Rougemont, qui n'a pas encore été confirmé par l'assemblée, a décidé de mettre aux arrêts le représentant de sa Majesté. Rougemont nous démontre encore plus sa volonté à la confrontation. La province de Chiron a laissé la porte ouverte à la discussion, mais Rougemont cherche la vengeance. Cet homme a parlé de paix nationale, et il envoie des hommes pour tuer des frères.

Voulons-nous d'une politique de guerre civile ? Voulons-nous d'une politique, où l'assemblée n'a aucun mot ? Voulons-nous un Chancelier, qui cherche la division nationale ? Edoran est une fédération, et Rougemont l'oublie, car il travaille contre Edoran et ses règles.

mercredi 21 septembre 2005

La Chambre rouge !

Les élections législatives confirment la montée en puissance de l’U.N.E. L’U.C.E. est en pleine déroute suite au retrait de son chef et devra chercher à réunir les non alignés pour éviter la nomination de Vincent de Rougemont au poste de Chancelier. Avec 37 % des suffrages (et 100 siéges sur 270), l’Union Nationale Edoranaise sort vainqueur de l’élection. La poussée rouge (8 points de plus par rapport à juillet) est surtout visible dans les quartiers ouvriers des grandes villes (55 % des voix dans le Nord Ouest d’Allancia, 52 % à Confolens Est) ainsi que dans les colonies (62 % à Bonne Espérance) Les campagnes sont moins touchées même si le parti de Rougemont enregistre une progression notable dans le Chiron (23 % contre 18 % lors des dernières élections)

L’U.N.E. pourra en outre, la nouvelle est tombée il y a peu, compter sur une alliance passée avec la liste conduite par Nimèria de Théophile regroupant 30 élus. Avec ce renfort inattendu, l’U.N.E., avec 130 députés, s’approche, mais sans l’atteindre, de la majorité absolue nécessaire pour l’autoriser à former le gouvernement.

L’Union Conservatrice Edoranaise quant à elle paie le retrait de son chef, le duc d’Esse (Voir l’Edito) et la déchéance de Monsieur De Corvin, l’une de ses figures historiques. Avec 18.50 %, le parti fait le plus bas score de toute son histoire (48 % en juillet) Dans le Chiron, pourtant l’un de ses principaux fiefs, le mouvement mené par Philibert Carnavon n’arrive en tête qu’avec 53 % des suffrages contre 65 % aux dernières élections. La situation de l’U.C.E. est cependant à nuancer avec les scores enregistrés par les listes conduites par le duc de Clermont (11 % des voix et 30 siéges) et le chevalier de Boisgaillard (13 % et 35 siéges) Il est à noter que ces listes réalisent grâce à la personnalité de leur chefs une forte progression en Fransie (22 % pour De Pauillac et 19 % pour Saint-Ange (dont 56 % dans son fief de Beauguépier). Ces deux listes n’ayant jamais fait secret de leurs affinités conservatrices, elles pourraient permettre de resserrer le rapport de force (100 siéges gauchistes contre 115 aux traditionalistes)

Inconnue avant le scrutin, la liste indépendante menée par Arthur Aimé Chaumond et rassemblant 25 élus risque bel et bien de jouer le juge de paix au sein de cette assemblée indécise. En effet, si un accord pouvait intervenir entre Monsieur Chaumond et les forces conservatrices, la formation du gouvernement leur échoirait avec 5 députés de majorité.

Les heures qui viennent seront décisives pour décider de l’identité du nouveau Chancelier qui devra, quelle que soit son identité, compter sur majorité fragile pour gouverner.

Il est encore trop tôt pour se prononcer mais l’avenir semble être plus au compromis qu’aux franches réformes.

Hector Chardon
21 septembre 2005


samedi 17 septembre 2005

G.Dutronc, la trahison ?

Dans une lestre ouvesrte queslque peu cavaliesre adressée à Sa Majesté, Monsieur Dutronc chesrche à reanimer les tensions cosmunautayres Chirosno-Fransiesnes.

Ceste lestre la voycy :

« Votre Majesté,

Dans la perspective, où Chiron ne sera pas présent dans l'assemblée, je demande à sa Majesté de donner un droit de veto ou une certaine autonomie à notre province.

Chiron a ses caractéristiques, et malheureusement, nous avons une vision différente du reste d'Edoran. Actuellement, plusieurs candidats veulent imposer leurs façons de faire.

Nous demandons une autonomie ou un droit de veto pour Chiron. Nous voulons des compétences économiques et sociales propres à nous.

Merci de votre compréhension. »


Nous ne pouvons que rester abasourdis devant une initiative d’une tesle gravité. Celuy quy queslques jours plus tost se poszayt en rassembleur de la Nation sous l’estendard de son party l’U.C.E., est briguayt le poste de Chanceliesr, a, hiesr, affirmé sa voslonté de voyr le Chiron se dessoslidariser du reste de L’Empire.

Justifiant son geste par des changements (ceux concernant le mosde de deszignatyon des institutions NDLR) qu’il prestend estre « imposzés » pas d’ostres, Monsieur Dutronc cosmest, avesc ceste missive, un acte contrayre à nostre Constitution, nos Us et nostre Histoyre. De mesme, il montre un certayn mespris devant l’application des resgles desmoscratiques qu’il semblayt pourtant desfendre.

De ce poynt de vue, ceste lestre ne doyt pas estre considesrée cosme esmanant de la voslonté d’un peuple depuys toujours attaché à l’Empire mays bien de cesle d’un individu se sentant despassé par les aspirations de changements exprimées par le plus grand nombre.

Quoy qu’il en soyt des voslontés réesles du duc d’Esse, la response attendue de la part du Palays devra estre à la mesure du danger que de tesles parosles font peser sur l’Empire.


Charles de Saintinaix
17 septembre 2005

dimanche 11 septembre 2005

Victoire en Turcosie !

L’annonce de la victoire de nos troupes en Turcosie a rempli de joie le cœur de tous les edoranais. Elle est également venue mettre fin à une angoissante attente de plusieurs semaines sans nouvelles de nos troupes. La bataille fut rude, l’ennemi étant bien retranché dans son dernier bastion de Constanbul. Durant trois jours, et trois nuits, notre armée dû pilonner sans relâche les positions turcoses avant de réussir à percer les lignes adverses hier matin. Cette victoire est en partie le fait d’une astucieuse manœuvre imaginée par Monsieur Burgond, ministre de la guerre et commandant de l’armée coalisée azero-edoranaise. Cette bataille fut extrêmement sanglante, nos pertes sont évaluées à 12.000 hommes comparables à celles azeropiennes. L’ennemi déplore quant à lui 35.000 morts environ.

Le tyran Saladin V, abandonné pas ses derniers partisans, n’a fait preuve d’aucune résistance face à la délégation alliée menée par Monsieur Burgond. Il sera ramené à Allancia où son jugement aura lieu.

Le gouvernement intérimaire de la Turcosie a été confié au général Bonchamps avant qu’un gouvernement turcose légitime soit mis en place.

Nos troupes se sont immédiatement mises sur le chemin du retour et devraient atteindre nos côtes dans quatre ou cinq jours.

Le temps est donc à la fête, à la célébration de l’amitié renforcée entre l’Edoran et son allié azéropien mais également au recueillement devant la mémoire de nos héros tombés au champ d’honneur.

Cependant, lorsque ce temps sera passé viendra celui durant lequel nos institutions devront répondre des graves manquements révélés lors de ces événements.

Charles de Saintinaix
11 septembre 2005

samedi 10 septembre 2005

La Droite gauche

Même si les sondages le créditent d'une solide avance, l'affaire de la déchéance de Monsieur de Corvin ou les critiques venant de son propre camp au sujet de sa politique économique jugée anti-libérale semblent devoir assombrir la fin de campagne de monsieur le Duc d'Esse. La Gazette a pu l'interroger sur ces sujets. La Gazette d’Allancia (GA) : Votre Grâce, merci de nous recevoir et de répondre aux questions que se posent nos lecteurs au moment de se rendre aux urnes. Et tout d'abord quelle est votre réaction à la victoire en Turcosie?

Guillaume DUTRINC (GD) : Bonsoir. Je suis heureux de cette victoire, qui permet le retour des enfants d'Edoran dans leur foyer. Je présente mes condoléances aux familles de soldats morts au combat.

GA : Selon vous, et d'après vos informations, la conduite de cette guerre fut-elle optimale?

GD : Je ne peux en juger ayant été très peu informé du déroulement des opérations. En même temps que les mères pleuraient leurs enfants partis, mon fils pleurait sa mère dans le coma. (Silence) Je pense que les mesures nécessaires ont été prises. La victoire n’aurait, sinon, pas été au rendez-vous.

GA : Est-ce normal, en temps de guerre, alors que l'UCE est aux affaires que :
- Le premier ministre issu de vos rangs soit absent,
- que le chambellan nommé suppléant, lui aussi membre de l'UCE, soit muet,
- et que vous, président de l'UCE et candidat au poste de chancelier n'ai aucune information sur le conflit?

GD : Si je ne fus pas informé c’est uniquement du fait de mon absence de la vie publique pour être auprès de ma femme et de mon fils. Je sais que la population me pardonnera de n’avoir pas pu être présent.

GA : Certes mais dans cette situation, le gouvernement n’a pas été très actif…

GD : …Mais les membres de l'UCE sont actifs. Le ministre de la défense a suivi avec attention les nouvelles et le déroulement de nos victoires. J'ai moi-même pris une mesure face à une faillite dans ma région. Nous sommes présents ! Que faisait le Président Rougemont, pendant la mort des jeunes combattants ? Il est encore trop top pour porter un jugement sur l’action des uns et des autres. Nous devons tout d'abord accueillir nos héros.

GA : Quelle est la situation de monsieur de Corvin ?

GD : Actuellement, monsieur de Corvin est indisponible pour des raisons personnelles. J'espère qu'il reviendra bientôt.

GA : Sa destitution remet-elle en cause sa place au sein de l'UCE? Peut-elle être néfaste pour les élections ?

GD : Non, il est le fondateur et garde toujours une place importante dans notre cœur et celui de nos électeurs.

GA : Parlons, si vous le voulez bien, de la crise économique. La bourse est fermée depuis plusieurs jours. Les files de chômeurs s'allongent à la sortie des usines. La colère monte au même rythme que la faim...Quelle réponse peut apporter l'UCE?

GD : Je prendrais les mesures déjà mises en vigueur en Chiron. Nous allons relancer l'économie par des dépenses supplémentaires. Nous allons redonner confiance aux investisseurs. Je pense que les entreprises chironnaises ont été heureuses de mon intervention. Elles savent que le gouvernement est présent pour les soutenir.

GA : Cet interventionnisme n'est-il pas contraire à la philosophie libérale de vos électeurs ?

GD : Non. Nous ne prenons pas la place des entreprises privées. Nous aidons ces entreprises à supporter une mauvaise passe. Nous aidons la population à surmonter un moment difficile. Nous sommes humains, et nous sommes capables de voir la détresse et d’y répondre.

GA : Cela signifie-t-il plus d'impôts?

GD : Non. Nous allons emprunter, et nous rembourserons lorsque l'économie ira mieux. Augmenter les impôts serait annuler les efforts de relance de l'économie.

GA : L'Etat va s'endetter? Cela ne risque t il pas de diminuer nos marges de manoeuvre futures?

GD : Non, car lorsque l’économie ira mieux, et ce sera rapidement. Nous allons rembourser l'emprunt. Ceci est normal. C'est être un bon père de famille.

GA : Que répondez-vous à Monsieur de Rougemont sur le salaire minimum ou l'augmentation des dépenses de santé?

GD : J’ai proposé des solutions à l'Assemblée. Monsieur Rougemont est sourd, et ne voit que ses propres solutions. Rougemont n'est pas un homme d'État, car il est prisonnier de ses convictions et de sa vision. Il ne peut réaliser de compromis et s’adapter.

GA : Vous vous êtes violemment attaqué à lui durant la campagne au sujet de liens présumés avec le MRA. Vous n'avez pourtant pas été suivi par Monsieur Carnavon, membre de votre parti, sur ce point. Comment expliquez-vous cette stratégie et ce désaveu?

GD : Ce n'est pas un désaveu. Monsieur de Carnavon souhaite, de par sa charge de Chambellan, rester neutre dans ce débat. Je persiste à dire qu’un lien existe. Rougemont l’a, lui-même, avoué.

GA : Rougemont est-il dangereux pour l'Empire?

GD : Les terroristes qui suivent ses discours sont une menace. Malheureusement, la liberté impose que tout le monde, même Rougemont ai droit à son opinion.

GA : Si vous devenez Chancelier, quel gouvernement formerez-vous?

GD : Un gouvernement d'unité, où les meilleurs seront présents. Je suis prêt à y inviter monsieur de Rougemont même si je pense qu'il va refusera.

GA : Merci, votre Grâce, pour ces réponses. Peut être un petit mot personnel pour nos lecteurs?

GD : Merci à vous. Votez UCE !


Hector Chardon
10 septembre 2005


lundi 5 septembre 2005

Le prolétaire à particule

Une semaine avant les élections générales durant lesquelles il tentera une nouvelle fois d'obtenir la chancellerie, la Gazette a rencontré Vincent de Rougemont. Sur fonds de guerre en Turcosie, de vacance du gouvernement et de crise économique, le chef de l’Union Nationale Edoranaise nous donne sa vision radicale et pour le moins décalée de la société. L’homme inquiète les milieux d’affaires, il le sait et joue la surenchère pour plaire à son électorat sur lequel il jette pourtant un regard inattendu.
La Gazette d’Allencia : Monsieur de Rougemont, merci de nous recevoir. Quelle est votre réaction devant l'absence de nouvelles de Turcosie?

Vincent de Rougemont : Si les généraux ne contactent pas la capitale, c'est sûrement que tout va bien, alors je ne m'inquiète pas trop ni pour l'Empereur ni pour l'Empire

GA : Et le silence du gouvernement?

VdR : Cela est caractéristique de monsieur de Corvin et du gouvernement issu de l’UCE. En deux mandats, ils ont réalisé le record edoranais d'inactivité. Edoran se fera-t-il jouer une autre fois ?

GA : De votre côté, vous ne vous êtes également pas ou peu exprimé sur la situation turcosienne et sur cette vacance du pouvoir. Pourquoi?

VdR : Jusqu'à présent, j'ai parcouru le pays pour faire connaître le programme Unioniste. J'ai aussi favorisé le bon fonctionnement de l'Assemblée Nationale. L’Assemblée, par les lois qu'elle émet, assure le maintient et le respect de l'État, l’Exécutif ne fait que gérer ce dernier.

GA : Vos idées et votre programme semblent se dresser contre l'ordre social ?

VdR : L'UNE, et moi-même, considérons que notre société ne fonctionne pas et doit s'adapter ou mourir.

GA : Et quels éléments, en particulier, ne « fonctionnent » pas selon vous?

VdR : Les conditions de vie des edoranais des classes moyennes et pauvres.

GA : Vous vous posez en défenseur des ouvriers et cependant vous résidez dans l'île de Bonne espérance, colonie où l’industrie est peu présente, n'est-ce pas contradictoire?

VdR : Il y a des classes laborieuses un peu partout, en Edoran.

GA : Vos idées pour améliorer le sort des ces « classes laborieuses » semblent devoir ne se faire qu'au détriment des autres composantes de notre société, réfutez-vous cette vision?

VdR : En désaccord avec les autres classes, pas contre.

GA : Votre projet de salaire minimum, par exemple, ne retire t il pas autoritairement aux entrepreneurs une part de bénéfice leur revenant naturellement et pouvant servir à alimenter l’investissement donc de futurs emplois ?

VdR : Offrir un salaire minimum, c'est ouvrir la porte à une hausse de la demande, donc à une hausse des ventes et des bénéfices des compagnies d'alcool et des tavernes. Ces sociétés aussi payent des impôts. Personne ne s’en plaindra.

GA : Cela ne générera t il pas oisiveté et violence?

VdR : Je crois que vous généralisez les problèmes causés par un ou deux alcooliques.

GA : Quelles seraient, si vous deviez emporter les élections, votre première décision ?

VdR : Faire un gouvernement en réorganisant les portefeuilles et les ministères.

GA : Avec quels hommes comptez vous gouverner?

VdR : Nous envisagerions un gouvernement d'union nationale, excluant les membres de L'UCE.

GA : Avec des membres du MRA ?

VdR : Le MRA n’est pas un groupe suffisamment représentatif de notre société pour participer à une Union Nationale.

GA : Des liens existent-ils entre l'UNE et le MRA ?

VdR : Nous pouvons penser que certains membres du MRA étaient membres de l'UNE, mais aujourd'hui nous avons confiance en nos membres à 100%

GA : Certains, dont Monsieur le duc d'Esse, pensent le contraire...

VdR : Monsieur Dutronc est amer… A votre place, je lui demanderais pourquoi les tueurs des membres du MRA n'ont pas été arrêtés. Serait-ce parce que le dossier est entre les mains d'un membre de l'UCE (NDLR : Monsieur de Carnavon) ?

GA : Croyez-vous en la victoire de l’UNE lors des élections ?

VdR : Je n'en ai jamais douté. Sur ce, vous m'excuserez, mais on m'appelle ailleurs.

Hector Chardon
05 septembre 2005


dimanche 4 septembre 2005

Krach à la bourse d’Allencia

A l’image du pays, la tension sur le marché boursier est depuis plusieurs jours extrême. Guettant la moindre rumeur, les investisseurs préfèrent se replier vers les valeurs « refuge » traditionnelles, métaux précieux et tricots de peau. La tendance baissière n’épargne aucun secteur à l’exception notable des manufacturiers du secteur de l’armement dont les valeurs, profitant de la prévision d’une guerre turcosienne plus longue que prévue, ne cessent de s’apprécier. Le cours du célèbre facteur d’armes, Espingole & associés, dont le fusil Tromblon M60 équipe l’armée impériale, s’est ainsi valorisé de 36% en deux jours à 6.35 edos l’action.

L’annonce de la faillite du Crédit Confolanais, dans ce climat fiévreux, a l’effet d’une bombe. En quelques minutes, les ordres de vente fusent autour de la corbeille alors que chacun veut se défaire au plus vite de ses titres. Suivant un redoutable effet de dominos, une à une les entreprises cotées voient leur valeur s’écrouler. A la mi journée, l’indice BIMBO 20 (Baromètre Indicateur des Mouvements BOursiers) a perdu 650 points pour atteindre 3.560 points, son plus bas historique. Dans le sillage du Crédit Confolanais, deux autres établissements financiers, la banque Mouton et la Caisse des Retraits Edoranaise sont menacées de faillite.

De nombreuses entreprises sont également mises en péril par le krach dans les secteurs du transport ferroviaire, du textile ou de la sidérurgie, grands consommateurs de capitaux que la chute des banques peut raréfier.

Ruiné, un investisseur se jette depuis le toit du palais de la bourse en criant «Saladin m’a tué !» D’autres suicides d’hommes d’affaires sont également signalés dans la capitale (Ce qui a au moins le mérite de soutenir le cours des vendeurs de pistolets, cordes et cercueils, le malheur des uns...)

Devant l’ampleur du drame, la S.E.B. (Société Edoranaise de Bourse) décide, pour la première fois de son histoire, de suspendre la cotation jusque lundi. Il reste à espérer que ces quelques jours permettront au calme de revenir. Quelques bonnes nouvelles de Turcosie seraient pour cela les bienvenues.

Maurice Langeart
04 septembre 2005

vendredi 2 septembre 2005

Panique au Crédit Confolanais

Alors qu’aucune nouvelle ni du palais ni de Turcosie ne vient rassurer l’opinion publique edoranaise, des rumeurs plus folles les unes que les autres risquent à tout moment de déclencher des mouvements de panique dans le pays. Le Crédit Confolanais, banque de la capitale du Chiron, en a fait la triste expérience. Dans la matinée, et pour une raison inexpliquée, la rumeur totalement fausse de la mort de l’Empereur, suite au mal qu’il a contracté en Turcosie, se répand dans toute la ville telle une traînée de poudre.
Craignant pour la stabilité du régime et de l’économie, des centaines de personnes veulent alors récupérer leurs avoirs bancaires.
Très vite les disponibilités de la banque sont insuffisantes pour rembourser tous les petits épargnants venus réclamer leur du.
S’ensuit alors une empoignade monstre durant laquelle deux guichetiers seront légèrement blessés et les locaux de la banque totalement ravagés.
Les forces de police sont alors contraintes à intervenir et mettrons aux arrêts une quinzaine de personnes pour coups et blessures et dégradation de biens privés. Une personne sera même interpellée alors qu’elle allait attaquer la lourde porte (45 cm d’épaisseur) de la salle des coffres pourtant totalement vide avec un simple marteau.
Quant à la famille CAMBISTE, principale actionnaire du Crédit Confolanais, elle a été contrainte de prononcer la mise en faillite de l’établissement financier centenaire.

Maurice Langeart
02 septembre 2005