lundi 15 octobre 2007

Le totalitarisme en Edoran

Le coup d'état perpétré par Alfred-Auguste de Traceau a amené Edoran vers la dictature et à la suppression de ses plus prestigieuses institutions démocratiques.
Mais un homme a dit NON. (retrouvez l'intégralité de son appel courageux dans ce journal)

Arrestation de membres de l'Union Nationale Edoranaise, dont les députés, manifestations réprimées avec violence, brutalités policières et violations du droit des personnes flagrantes, séquestration des plus hauts dignitaires de l'Etat, mystère absolu à propos de notre seul Empereur légitime et de son fils, instauration d'un couvre feu dans les principales villes : voilà pour l'instant une partie des faits qui sont reprochés aux putschistes.
Ces traitres qui ont pris la place de notre seul pouvoir légitime devront répondre de leur exaction lorsque le Maréchal d'Edoran, Alexandre-François de Corvin de Chantrezac aura mis en prison les différents instigateurs de cette mutinerie.

Population d'Edoran Soutenons le libérateur!!!

Intégralité de l'appel du Maréchal d'Edoran

DECLARATION OFFICIELLE


De Son Altesse le Prince Alexandre-François de Freshville, Chancelier du Saint-Empire et Maréchal d'Edoran

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont retraités de nos armées, ont formé un gouvernement illégitime et se sont autoproclamés chefs de l'Empire. Ce gouvernement, alléguant la capture du Palais de la Réunification, a déclaré la mobilisation générale des troupes et l'installation au pouvoir du traître Alfred-Auguste de Traceau.

Certes, le Palais de la Réunification a été pris ; Sa Majesté Impériale l'Empereur et Son Altesse Impériale le Régent capturés.

Infiniment plus que leur nombre, inférieur au nôtre, ce sont les félonies, les complots, les tactiques, les traquenards et les vilenies qui ont permis à l'ignoble Alfred-Auguste de Traceau de prendre le pouvoir. Ce sont les félonies, les complots, les tactiques, les traquenards et les vilenies qui ont surpris Sa Majesté et le Régent au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.


Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ?
Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour l'Empire.

Car Edoran n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec ses vassaux qui tiennent la mer et continuent la lutte.

Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux d'Allancia. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille du Palais de la Réunification. Cette guerre est une guerrede l'Empire. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a déja, dans le Saint-Empire, tous les moyens nécessaires pour écraser bientôt nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par leur félonie et leur lâcheté, nous vaincrons par une force armée, un honneur, et une légitimité, supérieure. Le destin de l'Empire est là.

Moi, Maréchal d'Edoran, actuellement à Allancia, j'invite les officiers et les soldats Edoranais qui se trouvent en territoire Impérial ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire Impérial ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.

Un pouvoir insurrectionnel s’est installé en Edoran par un pronunciamento militaire. Ce pouvoir a une apparence : un quarteron de généraux en retraite. Il a une réalité : un groupe d’officiers, partisans, ambitieux et fanatiques, un prince, frère de l'Empereur, jaloux, aigri, usé. Au nom de l'Empire, j’ordonne que tous les moyens, je dis tous les moyens, soient employés pour barrer la route de ces hommes-là, en attendant de les réduire. J’interdis à tout Edoranais et, d’abord, à tout soldat d’exécuter aucun de leurs ordres.

Edoranais, Edoranaises, aidez-moi ! Aidez-nous !

La victoire sera nôtre, et la démocratie rétablie dans quelques jours, sinon quelques semaines !

Vive l'Empire, Vive le Régent, Vive l'Empereur,

Vive Edoran !

AUTEUR : La rédaction DATE : 15 octobre 1907

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