jeudi 15 mars 2007

Actions, réactions

Des personnalités interrogées par nos petits vendeurs :

V-E Chandebise, UNE tendance merxisant d'après nos sources (un merxiste modéré donc) nous dit que c'est "Une formidable nouvelle que ce journal. Réveillera-t-il les consciences??". C'est que nous à la rédaction, on voudrait bien. Après tout, on est là pour ça.

Albane-Ursula Plakniss, UNE, nous informe que "C'est un formidable journal, qu'en tant que femme libérale je soutiens pour son franc-parler et sa liberté éclatante !" En tant qu'homme libertaire, j'espère que cette liberté éclatante éclaboussera l'Edoran de poussières émancipatrices.

Philbert Carnavon, UCE, nous hurle que "Si ce journal s'intéresse à l'actualité intelligente et pas aux ragots de bas étage, et qu'il tient la ligne de son premier article je dis : BRAVO. Encore!!" Moins fort, j'ai les oreilles qui bourdonnent. T'inquiètes pas cher et tendre concurrent, nous laissons le soin des ragots, de l'arrivisme et de la propagande aux autres participants de ce pastiche de publications informatives. Attends de voir la suite, tu va rire.

Charles-Alexandre de Fricard nous avoue que ""[Le Panard Déchainé est un] Organe de presse remarquable pour la liberté qu'il s'accorde, ainsi que pour son style d'écriture admirable. Néanmoins le contenu est parfois discutable, même si je comprend que c'est avec cette ironie que les rédacteurs gagnent leur vie !" Il faut bien, on ne peut pas compter sur les bénéfices du monopole de nos innombrables entreprises coloniales, nous. Quant à notre liberté, si on ne se l'accorde pas nous-même, qui le fera ?

L'Impératrice Anna-Christina reconnait que "Je dois avouer que le ton ironique et les propos satiriques m'agaçaient au début, puis je me suis rendue compte que les rédacteurs avaient la plume fine et habile ! Tant que ce journal sait rester dans des limites "conventionnelles", je ne puis que me réjouir d'une presse réellement libre !" C'est comme tout, au début ça fait un peu mal, et c'est aprés qu'on adore.



Et attendons également de voir quelles seront leurs réactions quand le Panard parlera d'eux. Si toutefois votre dévoué trouve une critique à faire sur leurs actions, ou inactions, cela va de soi. Prenez garde vils coquins, le Panard rôde et est rodé !

Le Panard, le journal qui prend son pied pour le foutre au derrière des autres !


Par : Le Panard Déchainé le 15 mars 1907

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