dimanche 8 mai 2005

Démission du sénéchal

Nous pouvons le dire, les derniers jours ne sont pas ceux du chancelier. Monsieur Fripont a remis hier sa démission pour des raisons personnelles. Certains spécialistes voient dans cette démission, un désaveu à la politique gouvernementale. Cette politique aura un virage de 180 par rapport au gouvernement de monsieur Dutronc. Ce changement réalise déjà un mécontentement dans les rangs de l’UCE.

Aujourd’hui, le chancelier réalisera son discours inaugural dans le fond de contestation à l’interne de son parti. Au début de la semaine, le chancelier a lancé un sondage pour savoir si les citoyens d’Edoran veulent une augmentation du budget de la santé. La critique se situe dans le fait que l’Assemblée nationale est l’instance suprême, qui détermine les dépenses de l’État, et un budget a été adopté. Ce sondage ultrapasse le parlement et le pouvoir parlementaire de la démocratie.

Le chancelier a même déclaré que tous les citoyens sont parlementaires. Monsieur le Duc de Clermont est égal à son paysan. Le paysan ne vote pas le budget par contre. Nous pouvons croire que la décision d’augmenter le budget de la santé a comme conséquence une diminution du budget de l’armée, qui est actuellement mobilisé à la frontière. Le chancelier réalise des discours de dépenses des deniers publics sans présenter un budget équilibré à l’Assemblée nationale.

La contestation augmente au sein du gouvernement. Le grand intendant appuie l’argumentation du président de l’UCE, qui est le parti de monsieur de Corvin. Est-ce que monsieur de Corvin a toujours une légitimité avec la démission du sénéchal, responsable de la défense. Cette défense est importante, lorsque nos hommes sont à la frontière. Combien de temps encore, sera Monsieur de Corvin chancelier ?

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