samedi 13 janvier 2007

Interview de M. Carnavon

Le nouveau président de l'UCE répond à nos questions

Le Peuple Edoranais : M. Carnavon vous voilà député, pdg d'une entreprise de transport et président du plus important parti de l'Empire. Alors n'est ce pas trop pour un seul homme?

Philibert Carnavon : C'est beaucoup certes, mais je suis un homme de défi. Je crois réalisable toutes ses tâches car elles n'ont qu'un seul et même but : le bonheur de mon Empire.

LPE : Mais justement comment comptez vous faire pour y parvenir?

PhC : J'ai mon équipe, partout où je suis. Tant à la Carnavon Aerotransport qu'au sein de l'UCE. Il s'agit de rester souder pour mieux avancer. Je suis entouré de gens compétents et motivés qui veulent la même chose que moi : travailler pour la grandeur d'Edoran et de son Empereur.

LPE : En tant que député, quelle sera votre ligne de conduite? Car vous êtes plutôt dans l'aile gauche de votre parti.

PhC : En effet, j'incarne une gauche consrvatrice. Cela parait contradictoire mais absolument pas. Le sort des Edoranais d'en bas m'interpelle car j'aime à rappeller que je ne suis pas un nouveau riche mais un ancien pauvre. Nous avons les moyens techniques et humains de réaliser de grands projets faits du progrès et de la sauvegarde de nos belles traditions. Nous ne laisserons pas disparaitre les bases de notre empire glorieux et magnifique appellé à jouer un rôle toujours plus grand. La noblesse, la bourgeoisie et le prolétariat doivent s'unir dans un seul et même but. Et nous nous battrons ensemble pour les intérêts suprêmes d'Edoran.
Comme député j'aurai à coeur de défendre les bases même de notre bel empire. La monarchie doit être défendue et la personne de l'Empereur protégée, la mise sur pied d'une économie solide et prospère.
Mais aussi le développement de la vie dans nos colonies afin d'enrichir la métropole et donc tous ses habitants

LPE : Et les transports aériens?

PhC : Ils seront là très prochainement. J'ose espérer que d'ici trois semaines les grandes villes seront reliées à la capitale.

LPE : Vous croyez vraiment en ce projet?

PhC : Absolument, sinon je ne serais pas le président de cette société. Les dirigeables m'ont toujours passionné. Ils sont une partie de ma vie. J'y ai consacré pres de 10 ans de celle-ci.

LPE : Pour en venir à une info qui sort un peu de vos fonctions, certains parlent d'une alliance de votre famille avec celle de M. Dutronc-Pombal? Est ce vrai?

PhC : Oh vous entrez sur le terrain privé, mais je dois jouer franc jeu car je suis un homme du monde et mes filles sont en âges de prendre époux. Certes le père de M. Dutronc avait imaginé cela pour lui, mais mon épouse n'y était pas favorable car elle estimait beaucoup la mère du jeune homme et elle considérait un remariage comme une trahison à l'admirable femme qu'elle avait été. Mes filles fréquenteront les grands bals et les bonnes maisons et j'espère qu'elles donneront de beaux héritiers à la noblesse de notre beau pays.

LPE : Merci d'avoir accepter notre interview

PhC : C'est bien naturel.

AUTEUR : La rédaction DATE : 13 janvier 1907

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