lundi 15 janvier 2007

Rencontre avec un Prince

Entretien avec Son Altesse Illustrissime Charles-Alexandre de Fricard. Ses réussites politiques, économiques et personnelles. Tout, vous saurez tout, sur le Prince Chironais, nouveau Ministre des Affaires Etrangères et des Colonies.

Cette nouvelle année commence fort pour vous, votre altesse. Après votre élection au Parlement, vous vous voyez nommé au poste de Ministre des Affaires Extérieures et des Colonies.
Comment avez-vous accueilli ces nouvelles, quelques semaines seulement après votre retour au pays?



Bien écoutez, pour tout vous dire c'est vrai que je suis ravi du déroulement des choses depuis mon retour en Edoran. La reconnaissance de ma famille par la Couronne, la confiance du peuple par mon election et celle de notre bon chancelier par ma récente nomination. Tout cela me motive afin de pouvoir atteindre mon but : faire d'Edoran une des plus grande nation du micromonde. Car c'est mon seul souhait à l'heure actuelle.


En plus de votre forte activité politique, il semblerait que vous soyez également trés impliqué dans le monde des affaires. Des rumeurs font état d'une éventuelle alliance avec les Prince de Freshville dans une entreprise... Qu'en est-il exactement?


En effet, moi et SA de Freshville allons, sous peu, lancer Les Etablissements Fricard-Freshville. Cela va devenir, espèrons-le, un des plus grands groupes financiers de l'Empire. Le fonctionnement interne de notre groupe va être très simple : la coprésidence est exercée par les deux co-présidents, et un Conseil d'Administration, réunissant l'ensemble des actionnaires, décidera des directives à suivre.


Quelles seront les premières activités de ce groupe?


La première filiale du groupe est déja effective, il s'agit de la Banque Impériale d'Edoran. Ensuite, va suivre une grande compagnie regroupant plusieurs sous-filiales, qui sera implantée dans les colonies et nous en fournira des produits variés. De plus on devrait ouvrir, sous quelques jours Les Ecuries d'Edoran, entreprise qui va fournir à l'Empire des étalons et juments de choix, et des chevaux edoranais en grand nombre. On parle d'ailleurs de commerce international pour cette filiale. enfin je vous informe qu'une discussion informelle est en cours avec le Ministère des Finances afin que certaines de nos filiales obtiennent l'exclusivité dans leurs secteurs. Mais nous n'irons pas plus loin dans le sujet tant que rien n'est officialisé...


Peut-on avoir une idée du nombre des emplois qui seront créés par l'ouverture de ces établissements? Ainsi que des lieux où ils seront implantés?


Rien que pour la Compagnie coloniale que l'on va fonder, nous comptons cinq sous-filiales, telles que des mines ou des plantations. Ce genre de moyens de production demande énormement de main d'oeuvre ouvrière, de ce fait nous espèrons par le fait faire migrer des ouvriers de la métropole vers nos colonies et ainsi lancer la croissance économique de ces dernières. Rajoutons que nous prévoyons l'installation d'une grande usine dans le Chiron, et une autre en Fransie.


Il semblerait qu'il faille s'attendre à une forte concurrence avec l'autre gros groupe édoranais, la Burgond Générale d'Industrie et de Commerce. Quel est votre opinion sur le groupe florissant de Monsieur Burgond?


Je pense que c'est une bonne initiative, c'est comme ça que prosperera l'économie edoranaise. Cependant, je ne suis pas du même avis que vous quant aux capacités économiques réelles de la BGIC, je pense que nos Etablissements auront tôt fait de la supplanter... Sans prétention aucune, bien entendu.


La guerre économique est donc lancée...


Non, je n'irais pas jusque là, nous allons d'ailleurs essayer d'avoir une coopération économique des plus codiales avec la BGIC, qui sait peut être pourrons-nous même investir si des actions sont mises sur le marché par Monsieur Burgond.


Et bien l'appel est lancé... Après vos réussites politiques et professionnelles, qu'en est-il de votre vie privée? Comment s'est passé votre installation dans la demeure qui fut habitée par vos illustres ancêtres, en Chiron?


Très bien, je vous remercie de poser la question. En effet, cela ma fait chaud au coeur de pouvoir occuper le Palais Fricard, cette batisse regorge de souvenirs et du vécu de mes ancêtres, c'est impressionnant d'y vivre. Esperons que Ether m'accorde la joie de trouver une épouse et ainsi d'égayer la demeure familiale d'une famille heureuse et nombreuse...


Nous vous le souhaitons également.

Jeanne-Armelle Gougnain
(15 janvier 1907)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire